155 pages
4ème de couverture:
"Les mots s'ajoutaient aux mots. Les dossiers s'entassaient. Les hommes défilaient sans fin. Ils étaient obligés de mentir, de raconter une tout autre histoire que la leur pour tenter l'asile politique. Evidemment on ne croyait presque jamais à leurs histoires. Achetées avec le trajet et le passeport, elles allaient jaunir et tomber en miettes avec tant d'autres histoires accumulées depuis des années."
Le temps d'une nuit, passée au commissariat pour avoir fracassé une bouteille de vin sur la tête d'un immigré, une jeune femme cherche à comprendre les raisons qui l'ont conduite à une telle fureur. Etrangère elle aussi, elle gagne sa vie comme interprète auprès des demandeurs d'asile, dans les bureaux des zones périphériques de la ville.
Mon avis:
Un livre très dur où la tristesse et le malheur transpirent à chaque mot. Très poétique aussi.
Il m'est arrivé de rire lorsque l'on assiste à deux monologues. Pourtant les protagonistes sont là, l'un en face de l'autre mais ils ne se comprennent pas.
Ce livre est dur parce qu'il nous oblige à nous demander si la recherche du bonheur n'est pas suffisante pour partir. Et pourtant ces hommes et ces femmes qui sont là, qui inventent des histoires abracadabrantes ne sont pas heureux. Ils ne sont pas partis pour chercher le bonheur mais pour fuir le malheur (l'absence d'espoir, d'avenir).
Ils sont confrontés au système, sa froideur, ses règles. Chacun joue son rôle sans trop y croire, sans trop espérer.
En résumé : un bon livre, beau et douloureux.
4ème de couverture:
"Les mots s'ajoutaient aux mots. Les dossiers s'entassaient. Les hommes défilaient sans fin. Ils étaient obligés de mentir, de raconter une tout autre histoire que la leur pour tenter l'asile politique. Evidemment on ne croyait presque jamais à leurs histoires. Achetées avec le trajet et le passeport, elles allaient jaunir et tomber en miettes avec tant d'autres histoires accumulées depuis des années."
Le temps d'une nuit, passée au commissariat pour avoir fracassé une bouteille de vin sur la tête d'un immigré, une jeune femme cherche à comprendre les raisons qui l'ont conduite à une telle fureur. Etrangère elle aussi, elle gagne sa vie comme interprète auprès des demandeurs d'asile, dans les bureaux des zones périphériques de la ville.
Mon avis:
Un livre très dur où la tristesse et le malheur transpirent à chaque mot. Très poétique aussi.
Il m'est arrivé de rire lorsque l'on assiste à deux monologues. Pourtant les protagonistes sont là, l'un en face de l'autre mais ils ne se comprennent pas.
Ce livre est dur parce qu'il nous oblige à nous demander si la recherche du bonheur n'est pas suffisante pour partir. Et pourtant ces hommes et ces femmes qui sont là, qui inventent des histoires abracadabrantes ne sont pas heureux. Ils ne sont pas partis pour chercher le bonheur mais pour fuir le malheur (l'absence d'espoir, d'avenir).
Ils sont confrontés au système, sa froideur, ses règles. Chacun joue son rôle sans trop y croire, sans trop espérer.
En résumé : un bon livre, beau et douloureux.