Editeur: L'Archipel
Prix: 17.50€
Nombre de pages: 584
Nombre de tomes: 3
Merci à Babelio et aux éditions de l'Archipel pour cette lecture.
4ème de couverture:
Au cours d'une partie de campagne au bois de Vincennes, le chevalier Gaston de Salanches fait connaissance , en ce 14 juillet 1789, de la ravissante Caroline de Bièvre, qu'il a croisée dans un bal. Quoique engagé, il entreprend l'éducation amoureuse de la mutine Tourangelle. Mais déjà, de Paris, leur parvient la rumeur de la Bastille...
Née sous le signe des voyages et des rencontres, poursuivie par la persécution des sectaires et par la convoitise des séducteurs, voici Caroline emportée dans la tourmente révolutionnaire. Afin de conserver intacts son honneur et sa vie, son fougueux tempérament la poussera à sacrifier sa vertu...
Mon avis:
Caroline chérie s'adresse aux inconditionnels des héroïnes comme Scarlette, Angélique ou même Sissi. Si celles-ci vous insupportent il y a peu de chance que Caroline trouve grâce à vos yeux.
Dans ce récit la Révolution française, grand évènement historique, sert de toile de fond. Mais elle n'est qu'un prétexte aux aventures de Caroline. Celle-ci ne semble prendre conscience des évènements que lorsqu'ils entravent ses projets. Elle perçoit alors ce grand moment de l'Histoire comme un complot visant à la priver de son droit au bonheur.
Car l'élément central de ce roman n'est pas la révolution mais bien le personnage de Caroline. On ne peut la qualifier de stupide mais elle est une enfant. Elle est égoïste, égocentrique, manipulatrice, inconsciente, capricieuse et pourtant attachante. Et oui Caroline partage avec beaucoup un appétit de la vie chevillé au corps et une volonté d'accéder au bonheur bien légitime.
Elle rencontre dans ses aventure deux types d'hommes. Les chevaliers servants perchés sur leur blanc destrier partant en croisade pour sauver la douce jouvencelle. Et espérant aussi un baiser ou plus de sa part. On croise encore ce genre d'individu et ce côté sauveur me fait bien rire car il fait le jeu et de Caroline et de nombre de femmes qui n'ont besoin d'être sauvées que parce que ça les arrange. Mais il y a aussi les autres, les prédateurs qui voit dans toute femme soumise aux aléas de l'Histoire une proie, une victime, un butin. Quelque part leur but est assez identique mais les motivations et les moyens d'y parvenir diffèrent.
Caroline va aussi croiser des femmes, gentilles, honnêtes, ou retors, jalouses.
J'ai parfois été offusquée par son comportement vis à vis de ces femmes, en fait plus que par ses petites manipulations vis à vis des hommes. En tout cas bien souvent j'ai été déconcertée par soit son innocence qui la sauve ou son insouciance qui condamne les autres mais je ne me suis pas ennuyée.
Pour ceux qui ne l'auraient pas encore compris je suis assez fana des romances historiques, parce que ce roman est une histoire d'amour en costume d'époque. L'auteur a un style léger et a réussi à m'emporter. Et du coup j'ai été frustrée par la fin de ce tome. Une fin ouverte qui donne envie de se plonger dans le suivant mais qui laisse, si on a pas le suivant , avec de nombreuses interrogations.