Auteur: Eric-Emmanuel Schmitt
Editions: Le livre de poche
Genre: Contemporain
Lecture commune du 17 avril 2013
Mon avis:
Avant même de commencer la lecture ce livre interroge. Un livre sur Hitler! Est-ce opportun? Comment le lire?
Je me suis lancé avec mes doutes, mes interrogations et je suis ressortie de cette lecture différente.
Eric-Emmanuel Schmitt prends comme point de départ la réponse de l'école des Beaux-arts de Vienne au candidat Adolf Hitler. L'histoire va alors se séparer , d'un côté Adolf qui a été reçu, de l'autre Hitler. On va suivre leur parcours en parallèle passant de l'un à l'autre.
Je vais donc commencer par Adolf H. Tout au début je n'ai pu m'empêcher de penser qu'il allait tomber le masque, qu'au détour d'une page, d'une ligne, le garçon touchant sensible aller devenir le monstre. Ce n'est pas seulement sa réussite au concours d'entrée qui change sa trajectoire mais plutôt ses choix quotidiens, anecdotiques. Ainsi , fasse à sa gêne vis à vis des femmes, puis son éveil à la sexualité, sa tolérance vis à vis de la différence des autres, l'amour, la perte, la trahison. Chaque étape le rends plus humain, plus sympathique.
Hitler ensuite. J'ai été surprise qu'il n'avait pas été antisémite dès sa naissance! Et encore plus de découvrir d'abord un jeune homme pathétique qui a attisé ma compassion, ma pitié. J'ai eu honte de ressentir cela car j'avais en t^te le monstre qu'il était. Et il est difficile d'accepter qu'hélas ce n'était pas un monstre mais un homme, un homme mauvais mais un homme tout de même. Et de là de comprendre que si un monstre reste rare un homme même mauvais l'est moins. Il était je pense plus rassurant pour moi de penser qu'Hitler était monstrueusement unique. Après la première guerre mondiale il prend une autre voie et , c'est dramatique à dire mais j'ai été soulagé. Ah , enfin le salaud, ouf je respire : plus de pitié , plus de compassion!
Il existe d'autres personnages dans ce livre, les plus marquants sont sans nul doute dans les parties consacrées à Adolf H. On y croise des âmes lumineuses qui nous explique le bien, le mal. Je pense surtout à Soeur Lucie et à son explication sur les salauds égoïstes et ceux altruistes.
Le livre fini sur l'explication d'E-E Schmitt, elle est à lire .
C'est un livre à lire absolument ne serait-ce que pour se souvenir que le Mal est d'abord ordinaire et que c'est par nos choix que nous construisons un avenir. Hitler n'aurait pas pu faire ce qu'il a fait si la société dans laquelle il évoluait ne baignait pas dans un climat de haine vis à vis de "l'autre". Il n'aurait pas pu agir si le monde ne s'était pas contenter de vérités péremptoires sans nuances, sans possibilités d'erreurs. Et plus important encore ce livre nous rappelle d'être vigilant toujours parce que c'était un homme et que ce qui s'est produit est susceptible de se reproduire car après tout nous ne sommes tous que des hommes. (Je sais je devrais mettre une majuscule mais en ce moment je ne suis pas sure que l'humanité la mérite sa majuscule!).
4ème de couverture:
8 octobre 1908 : Adolf Hitler recalé. Que se serait-il passé si l'École des beaux-arts de Vienne en avait décidé autrement ? Que serait-il arrivé si, cette minute là, le jury avait accepté et non refusé Adolf Hitler, flatté puis épanoui ses ambitions d'artiste ? Cette minute-là aurait changé le cours d'une vie, celle du jeune, timide et passionné Adolf Hitler, mais elle aurait aussi changé le cours du monde..."
vendredi 19 avril 2013
jeudi 11 avril 2013
404 not found d'Hervé Decca
Auteur: Decca Hervé
Editeur: Actes sud
Genre: Policier
Challenge: A vos nombres
Mon avis:
Ce livre se lit d'une traite. Il est vraiment passionnant même si parfois difficile à suivre. Tout se passe dans une cité d'une banlieue parisienne. On y suit des policiers à la recherche d'une jeune fille disparue mais aussi des habitants. Des vies s'y croisent et s'influencent pas toujours en bien. C'est un récit particulièrement dur, noir, sombre où l'espoir est là mais mince, individuel.
Deux lieux emblématiques:
L'immeuble Presov, symbole de la déshumanité des cités. De cette architecture qui pèse sur les habitants, comme une malédiction. Et en même temps l'attachement de ses habitants au lieu, leur fort sentiment d'appartenance. Leur animosité irraisonnée vis à vis de ceux qui ne viennent pas de leur quartier. Une rivalité entre des personnes au destin et trajectoires identiques.
Le lycée Ravel. Il est censé être un refuge, un lieu de savoir, d'espoir, une marche vers une vie meilleure. Mais on découvre bien vite, que même entre les murs de cette institutions le danger est omniprésent.
L'auteur nous fait partager une ambiance, la tension qui monte de façon inexorable dans la cité, par une suite d'évènements fortuits. Les conflits entre les représentants de l'autorité (policiers ou professeurs) et les jeunes, mais aussi les arrangements entre eux. J'ai été étonné par ce professeur qui ne laisse pas les élèves s'asseoir avant qu'ils aient tous déballer leurs affaires ,c'est tellement désuet et incroyable dans ce lycée où le respect semble être une espèce éteinte. Où alors ce petit caïd qui impose sa loi à sa soeur mais s'écrase devant le flic ripoux. C'est une vue d'ensemble de ce monde.
Il y a aussi le parcours d'individu. Les policiers qui s'occupent du cas de Déborah. On les découvre, leur histoire, leur passé. On suit également Lila, avide de savoir et de liberté qui va se retrouver en conflit avec ce qu'attendent ses frères. Ce petit garçon pleins de rêves qui va être au mauvais endroit au mauvais moment.
Il est difficile de dire en quoi ce livre est bon. Il m'a entraîné avec lui. J'ai eut envie d'en savoir plus sur les protagonistes.
Editeur: Actes sud
Genre: Policier
Challenge: A vos nombres
Mon avis:
Ce livre se lit d'une traite. Il est vraiment passionnant même si parfois difficile à suivre. Tout se passe dans une cité d'une banlieue parisienne. On y suit des policiers à la recherche d'une jeune fille disparue mais aussi des habitants. Des vies s'y croisent et s'influencent pas toujours en bien. C'est un récit particulièrement dur, noir, sombre où l'espoir est là mais mince, individuel.
Deux lieux emblématiques:
L'immeuble Presov, symbole de la déshumanité des cités. De cette architecture qui pèse sur les habitants, comme une malédiction. Et en même temps l'attachement de ses habitants au lieu, leur fort sentiment d'appartenance. Leur animosité irraisonnée vis à vis de ceux qui ne viennent pas de leur quartier. Une rivalité entre des personnes au destin et trajectoires identiques.
Le lycée Ravel. Il est censé être un refuge, un lieu de savoir, d'espoir, une marche vers une vie meilleure. Mais on découvre bien vite, que même entre les murs de cette institutions le danger est omniprésent.
L'auteur nous fait partager une ambiance, la tension qui monte de façon inexorable dans la cité, par une suite d'évènements fortuits. Les conflits entre les représentants de l'autorité (policiers ou professeurs) et les jeunes, mais aussi les arrangements entre eux. J'ai été étonné par ce professeur qui ne laisse pas les élèves s'asseoir avant qu'ils aient tous déballer leurs affaires ,c'est tellement désuet et incroyable dans ce lycée où le respect semble être une espèce éteinte. Où alors ce petit caïd qui impose sa loi à sa soeur mais s'écrase devant le flic ripoux. C'est une vue d'ensemble de ce monde.
Il y a aussi le parcours d'individu. Les policiers qui s'occupent du cas de Déborah. On les découvre, leur histoire, leur passé. On suit également Lila, avide de savoir et de liberté qui va se retrouver en conflit avec ce qu'attendent ses frères. Ce petit garçon pleins de rêves qui va être au mauvais endroit au mauvais moment.
Il est difficile de dire en quoi ce livre est bon. Il m'a entraîné avec lui. J'ai eut envie d'en savoir plus sur les protagonistes.
50 nuances de Grey de E.L James
Auteur: EL James
Editeur: JC Lattes
Lecture commune du 1er avril
Mon avis:
J'ai donc cédé à l'attrait du mommy porn. Mais qu'est-ce donc que le "mommy porn"? Ni plus ni moins que de la littérature porno pour maman (ou pour la fameuse ménagère de moins de cinquante ans).
Mes attentes : Déjà, j'avais été prévenu de la nature du roman , je ne fus donc pas surprise plus que cela lors de sa lecture. Après dans un ouvrage porno je m'attends à avoir du sexe, du sexe, du sexe et s'il reste un peu de place.. du sexe. Pour le coup il est loin d'être omniprésent, ce qui n'est pas plus mal je l'avoue.
Après j'ai à la fois du mal à comprendre l'engouement pour ce roman, et pourtant je sais que je vais lire la suite, là est le paradoxe de l'histoire.
Je vais donc commencer par les points négatifs.
Le style.
Mon Dieu, pour son anniversaire il est indispensable d'offrir un dictionnaire des synonymes à l'auteur. C'est bien simple "baiser" est quasiment le seul terme utilisé pour décrire l'acte sexuel. Il en existe pourtant d'autre (elle a essayer pilonner mais trois fois dans la même phrases c'est un peu trop!). Si vous ne me croyez pas un petit échantillon à brûle-pourpoint: Fourrer, troncher, tremper le biscuit, entreprendre, limer, usiner,... Et j'en passe! Autre répétition "Maniaque du contrôle", "beau", etc. Ca alourdit le récit.
Les descriptions des scènes de sexe sont hilarantes. Bah oui! Elles m'ont fait rire. Si la pression monte l'auteur fait retomber le soufflé par un mot "Hop là!" (Avouez que c'est pas sexy), une phrase ou une circonstance qui est loin d'être idéale pour le sexe.
Les dialogues sont improbables. Ils m'ont fait penser aux séries télévisées françaises de ma jeunesse. Surjouées et artificielles!
Ensuite j'ai oublié de le dire mais il s'agit d'un mommy porn BDSM, bondage et sado-maso. Je sais pas vous mais j'ai des idées bien arrêtées sur ce que recoupent ces termes. Et du coup le récit est bien gentillet, voir gnangnan (et oui c'est possible pour un porno!).
Les personnages.
Anastasia Steele, l'héroïne. Comment ne pas être cruelle!!! Elle est un peu niaise (ce n'est pas le premier terme qui m'est venu mais sans doute c'est le moins méchant!). Cette jeune femme de 21 ans est vierge, ne s'est jamais masturbée et a un orgasme quand on lui effleure les tétons. D'une vierge ne veut pas dire gourde, d'ailleurs les gourdes ont tendance à ne plus être vierge très rapidement. Ensuite à 21 ans elle a déjà du prendre des douches, donc effleurer ses seins (j'espère sinon bonjour l'état du mamelon!).
Autre défaut, elle jouit sur ordre. Sur le nombre de galipettes avec Christian il n'y a qu'une seule fois où elle ne jouit pas quand il lui dit. Mais c'est formidable une femme pareille, s'il suffisait qu'on nous dise de prendre notre pied pour avoir un orgasme il n'y aurait plus une seule femme frigide sur la planète.
Ensuite elle est folle. Cette brave Anastasia a une conscience (pas très sympathique même un brin garce), une déesse intérieure (qui n'est pas la même que sa conscience). Ces deux entités semblent avoir une existence propre, totalement indépendante de l'héroïne. C'est quand même inquiétant!
Christian Grey. Il est drôlement choupinet pour un vil dominateur!!!! C'est un personnage difficile à cerner, sauf que l'auteur, pas cool, donne vite toutes les ficelles. Son obsession pour la bouffe? Vous avez la réponse! Son besoin de contrôle? Réponse! Son aversion pour les contacts physiques? Réponse! Quelqu'un a oublié de dire à EL James que le mystère c'est sexy. Autre soucis, il est pas sexy. J'ai testé la posture favorite de Christian sur un collègue masculin, tête penchée sur l'épaule, yeux mi-clos, langue entre les dents... Que dire! Faîtes l'essai chez vous, séance de rires garantie!
L'histoire.
C'est long, un quart du livre pour qu'ils passent à l'acte. Sérieusement! Et puis la gentille jeune fille avec le riche millionnaire torturé c'est un peu too much. Ce livre est une fan fiction de Twillight, je ne peux pas juger je n'ai pas lu Twilight. Une collègue qui a lu les deux n'a pas vu le rapport.
Et pourtant je vais lire les deux autres! Bah oui, je vais vous faire une confession: je suis une midinette, ou plutôt une ménagère de moins de cinquante ans. Celles qui regardent les téléfilms à l'eau de rose l'après-midi, avec des mouchoirs et une boîte de chocolat. De celles qui gloussent quand les héros s'embrassent! J'ai honte!
En même temps le but de EL James n'est sans doute pas de décrocher le Goncourt (en tout cas je l'espère) mais bien d'embarquer le lecteur dans son histoire, alors oui c'est un peu lourd comme style, oui les scènes de sexe sont risibles, oui Anastasia est une gourde, mais c'est MA gourde et que je m'y suis attachée...
Autre petit plus, l'échange de mails, c'est à mon avis le véritable point fort de l'auteur!
Editeur: JC Lattes
Lecture commune du 1er avril
Mon avis:
J'ai donc cédé à l'attrait du mommy porn. Mais qu'est-ce donc que le "mommy porn"? Ni plus ni moins que de la littérature porno pour maman (ou pour la fameuse ménagère de moins de cinquante ans).
Mes attentes : Déjà, j'avais été prévenu de la nature du roman , je ne fus donc pas surprise plus que cela lors de sa lecture. Après dans un ouvrage porno je m'attends à avoir du sexe, du sexe, du sexe et s'il reste un peu de place.. du sexe. Pour le coup il est loin d'être omniprésent, ce qui n'est pas plus mal je l'avoue.
Après j'ai à la fois du mal à comprendre l'engouement pour ce roman, et pourtant je sais que je vais lire la suite, là est le paradoxe de l'histoire.
Je vais donc commencer par les points négatifs.
Le style.
Mon Dieu, pour son anniversaire il est indispensable d'offrir un dictionnaire des synonymes à l'auteur. C'est bien simple "baiser" est quasiment le seul terme utilisé pour décrire l'acte sexuel. Il en existe pourtant d'autre (elle a essayer pilonner mais trois fois dans la même phrases c'est un peu trop!). Si vous ne me croyez pas un petit échantillon à brûle-pourpoint: Fourrer, troncher, tremper le biscuit, entreprendre, limer, usiner,... Et j'en passe! Autre répétition "Maniaque du contrôle", "beau", etc. Ca alourdit le récit.
Les descriptions des scènes de sexe sont hilarantes. Bah oui! Elles m'ont fait rire. Si la pression monte l'auteur fait retomber le soufflé par un mot "Hop là!" (Avouez que c'est pas sexy), une phrase ou une circonstance qui est loin d'être idéale pour le sexe.
Les dialogues sont improbables. Ils m'ont fait penser aux séries télévisées françaises de ma jeunesse. Surjouées et artificielles!
Ensuite j'ai oublié de le dire mais il s'agit d'un mommy porn BDSM, bondage et sado-maso. Je sais pas vous mais j'ai des idées bien arrêtées sur ce que recoupent ces termes. Et du coup le récit est bien gentillet, voir gnangnan (et oui c'est possible pour un porno!).
Les personnages.
Anastasia Steele, l'héroïne. Comment ne pas être cruelle!!! Elle est un peu niaise (ce n'est pas le premier terme qui m'est venu mais sans doute c'est le moins méchant!). Cette jeune femme de 21 ans est vierge, ne s'est jamais masturbée et a un orgasme quand on lui effleure les tétons. D'une vierge ne veut pas dire gourde, d'ailleurs les gourdes ont tendance à ne plus être vierge très rapidement. Ensuite à 21 ans elle a déjà du prendre des douches, donc effleurer ses seins (j'espère sinon bonjour l'état du mamelon!).
Autre défaut, elle jouit sur ordre. Sur le nombre de galipettes avec Christian il n'y a qu'une seule fois où elle ne jouit pas quand il lui dit. Mais c'est formidable une femme pareille, s'il suffisait qu'on nous dise de prendre notre pied pour avoir un orgasme il n'y aurait plus une seule femme frigide sur la planète.
Ensuite elle est folle. Cette brave Anastasia a une conscience (pas très sympathique même un brin garce), une déesse intérieure (qui n'est pas la même que sa conscience). Ces deux entités semblent avoir une existence propre, totalement indépendante de l'héroïne. C'est quand même inquiétant!
Christian Grey. Il est drôlement choupinet pour un vil dominateur!!!! C'est un personnage difficile à cerner, sauf que l'auteur, pas cool, donne vite toutes les ficelles. Son obsession pour la bouffe? Vous avez la réponse! Son besoin de contrôle? Réponse! Son aversion pour les contacts physiques? Réponse! Quelqu'un a oublié de dire à EL James que le mystère c'est sexy. Autre soucis, il est pas sexy. J'ai testé la posture favorite de Christian sur un collègue masculin, tête penchée sur l'épaule, yeux mi-clos, langue entre les dents... Que dire! Faîtes l'essai chez vous, séance de rires garantie!
L'histoire.
C'est long, un quart du livre pour qu'ils passent à l'acte. Sérieusement! Et puis la gentille jeune fille avec le riche millionnaire torturé c'est un peu too much. Ce livre est une fan fiction de Twillight, je ne peux pas juger je n'ai pas lu Twilight. Une collègue qui a lu les deux n'a pas vu le rapport.
Et pourtant je vais lire les deux autres! Bah oui, je vais vous faire une confession: je suis une midinette, ou plutôt une ménagère de moins de cinquante ans. Celles qui regardent les téléfilms à l'eau de rose l'après-midi, avec des mouchoirs et une boîte de chocolat. De celles qui gloussent quand les héros s'embrassent! J'ai honte!
En même temps le but de EL James n'est sans doute pas de décrocher le Goncourt (en tout cas je l'espère) mais bien d'embarquer le lecteur dans son histoire, alors oui c'est un peu lourd comme style, oui les scènes de sexe sont risibles, oui Anastasia est une gourde, mais c'est MA gourde et que je m'y suis attachée...
Autre petit plus, l'échange de mails, c'est à mon avis le véritable point fort de l'auteur!
mardi 2 avril 2013
Infection de Scott Sigler
Auteur: Scott Sigler
Editions: Infection
Genre: Horreur
Challenge: Frogzine
Mon avis:
Horreur! Malheur! Les extraterrestres arrivent!
Il s'agit ici d'une invasion lente, vicieuse, discrète (enfin presque).
Des graines qui se fixent sur vous et qui vous parlent.
Les envahisseurs ne sont pas gentils, ils ne viennent pas pour profiter des paysages et de la compagnie toujours agréables des humains.
On suit Perry , ancienne star du foot américain à de petites tumeurs. Il va lutter pied à pied. On va le voir sombrer dans la folie, prendre des décisions extrêmes. Et en même temps il résiste.
On suit son parcours mais aussi tout le cheminement des autorités dans la découverte du complot.
Petit bémol, c'est un tome 1, il y a donc une suite, on s'en doute avec la fin .
Ça se laisse lire même si ce livre ne m'a pas fait frémir.
4ème de couverture:
Seul mot d'ordre : éviter la panique.
D'étranges organismes se développent sur des hôtes humains, les poussant à la folie et au meurtre. CIA et scientifiques enquêtent dans le plus grand secret. Mais l'infection se répand.
Et un matin, Perry Dawsey, un ancien joueur de foot américain, se réveille avec des marques bizarres sur tout le corps qui se mettent à pousser. Son comportement devient instable et il entend des voix : il est infecté. Pire, la maladie exige des choses de lui.
Mais Perry va se battre. Il est prêt à toutes les extrémités pour se débarrasser des parasites. Ce sera « eux » ou lui !
Editions: Infection
Genre: Horreur
Challenge: Frogzine
Mon avis:
Horreur! Malheur! Les extraterrestres arrivent!
Il s'agit ici d'une invasion lente, vicieuse, discrète (enfin presque).
Des graines qui se fixent sur vous et qui vous parlent.
Les envahisseurs ne sont pas gentils, ils ne viennent pas pour profiter des paysages et de la compagnie toujours agréables des humains.
On suit Perry , ancienne star du foot américain à de petites tumeurs. Il va lutter pied à pied. On va le voir sombrer dans la folie, prendre des décisions extrêmes. Et en même temps il résiste.
On suit son parcours mais aussi tout le cheminement des autorités dans la découverte du complot.
Petit bémol, c'est un tome 1, il y a donc une suite, on s'en doute avec la fin .
Ça se laisse lire même si ce livre ne m'a pas fait frémir.
4ème de couverture:
Seul mot d'ordre : éviter la panique.
D'étranges organismes se développent sur des hôtes humains, les poussant à la folie et au meurtre. CIA et scientifiques enquêtent dans le plus grand secret. Mais l'infection se répand.
Et un matin, Perry Dawsey, un ancien joueur de foot américain, se réveille avec des marques bizarres sur tout le corps qui se mettent à pousser. Son comportement devient instable et il entend des voix : il est infecté. Pire, la maladie exige des choses de lui.
Mais Perry va se battre. Il est prêt à toutes les extrémités pour se débarrasser des parasites. Ce sera « eux » ou lui !
Rituel de chair de Graham Masterton
Auteur: Masterton Graham
Editions: Milady
Genre: Horreur
Challenge: Chez Frogzine
Editions: Milady
Genre: Horreur
Challenge: Chez Frogzine
Mon avis:
C'est quoi un bon livre d'horreur? Une fois la dernière page refermée, la nuit tombée, si vous vous maudissez de ne pas avoir fermé les volets, si vous hésitez à ouvrir les fenêtres pour les rabattre, si vous dormez avec la veilleuse de vos enfants et bondissez aux moindres bruits... C'est un bon livre d'horreur.
Ici il s'agit d'une histoire de cannibalisme. Alors on s'attend à des hordes affamées traquant le touriste égaré, à des naufragés reluquant leurs petits compagnons comme le dernier hamburger, à des zombies. Il n'en est rien, c'est encore pire. Ici il s'agit de bouffeurs de chair humaine institutionnalisés, reconnus, civilisés, gastronomiques. Pas de contraintes, le gibier est volontaire, consentant, heureux de faire don de son cuissot.
C'est une secte religieuse. Leur pensée est savoureuse! Cette façon qu'ils ont de prouver que manger de l'humain, c'est normal et pieux.
Et c'est ce que j'ai apprécié dans ce roman, pas de petits hommes verts, de forces surnaturels, de magie, juste l'absurdité de l'esprit humain....
Le héros , Charlie, est critique gastronomique. Il arrive dans une petite bourgade et entends parler comme par hasard d'un club gastronomique très privé. Oh! Quel hasard!!!! Charlie a un fils, il est divorcé et son fils est un peu paumé. Son fils cède aux sirène de cette religion et Charlie va chercher à le faire sortir du garde-manger. Allez savoir pourquoi!
Mon seul regret dans ce roman c'est la touche de surnaturel (je sais j'ai dit qu'il n'y en avait pas: j'ai menti!). Elle arrive comme un cheveu sur la soupe, une solution de facilité. J'ai vraiment été déçue par ce choix de l'auteur.
Et c'est le seul bémol. Ce livre est bien plus efficace qu'un pamphlet sur la viande pour devenir végétarien. Si après cela vous réclamez un steak saignant c'est que vous êtes prêt pour devenir un Séraphin.
4ème de couverture:
Charlie McLean est un critique gastronome passe sa vie sur la route. Il décide un jour d'emmener son fils dans un de ses périples pour renouer des liens avec lui. Un restaurant français qui ne figure dans aucun guide culinaire attire alors sa curiosité. Mais cet endroit est en fait l'antre d'une secte anthropophage qui enlève son fils. Pour le sauver, Charlie devra intégrer l'organisation et se soumettre aux rituels insoutenables qu'exige l'intronisation. Une véritable descente aux enfers Un roman qui vous fera regretter de l'avoir lu et, pourtant, impossible à oublier.
Le coeur de la jeune chinoise d'Eric Marty
Auteur: Eric Marty
Editeur: Seuil
Genre : Thriller
Merci à Babelio et aux éditions du Seuil pour cette lecture.
4ème de couverture:
Assassinats, enlèvements, un groupe de l’extrême gauche radicale sème désordre et violence dans Paris, se joue de la police et des médias. Au cœur des événements, une jeune prostituée chinoise, Lu, et un activiste en fuite du nom de Politzer vont croiser leurs destins de désir et de mort.
Un thriller politique intense et une satire cruelle de la France contemporaine. En même temps que l'histoire d'une passion.
Mon avis:
Eric Marty propose un livre assez déroutant. D'abord dans l'écriture. En effet on passe d'un personnage à un autre, du rêve à la réalité, de l'évocation du passé au présent sans balise. Pas de Guillemets, d'italiques, de sauts de lignes, de changements de chapitres. Ce n'est pas plus gênant que cela lorsqu'on lit l'esprit alerte, frais, vif, mais après une longue journée dans la chaleur de sa couette et le brouillard de la fatigue...
Du coup j'ai relégué ce livre aux débuts de matinée, après le café quand je suis au mieux de mes capacités.
J'ai été aussi déstabilisée par tous les discours philosophico-psycho-politique. Là c'est carrément un problème d'intérêt pour la chose (philosophique, politique ou psychologique). Je n'avais pas la bave aux lèvres mais il m'a fallu relire des passages (en vain d'ailleurs).
On pourrait considérer ces deux choses comme de la maladresse de la part de l'auteur mais je pense qu'il a adopté ce style délibérement pour rajouter à la confusion, à l'absurde.
Tout le monde semble courir dans ce roman. Ils ne savent pas trop après quoi, après qui, ils fuient, poursuivent, traquent mais sans véritables visions. Quand au groupuscule de gauche, ses dirigeants assomment avec leurs discours creux auxquels je ne suis pas sure qu'ils croient eux-même.
On oublie presque la trame de l'histoire: Politzer se réveille près de sa maîtresse , morte égorgée. Il va fuir la police, qui le pourchasse parce qu'il est un terroriste ET un meurtrier.
Son groupe monte des opérations de plus en plus sanglantes et de plus en plus ridicules (l'idéologie autour de l'action 24 est incroyable tellement l'argumentaire est stupide!).
A tout ceci se mêle une jeune chinoise, prostituée, objet de désir pour un flic légèrement pourri. C'est une jeune fille un peu naïve qui va accueillir Politzer et l'aider sur la base d'un horoscope. Un présentateur de télévision dénuée de moral et père d'une jeune fille anorexique et angoissée. Un psychiatre imbu de lui-même et consultant pour la police. Un dirigeant terroriste, bon père de famille mais à l'idéologie extrême.
Tout ce petit monde est lié du manière ou d'une autre.
Le plus étrange pour ce livre classé thriller c'est que l'on ne cherche pas l'identité du coupable, ou le mobile ou la prochaine victime. Comme les personnages on courre jusqu'à la dernière page pour savoir si tout ceci a une raison, une justification.
Et à la dernière page on a la réponse que l'on connaît depuis le début, que l'on connaît avant même d'ouvrir le livre.
Editeur: Seuil
Genre : Thriller
Merci à Babelio et aux éditions du Seuil pour cette lecture.
4ème de couverture:
Assassinats, enlèvements, un groupe de l’extrême gauche radicale sème désordre et violence dans Paris, se joue de la police et des médias. Au cœur des événements, une jeune prostituée chinoise, Lu, et un activiste en fuite du nom de Politzer vont croiser leurs destins de désir et de mort.
Un thriller politique intense et une satire cruelle de la France contemporaine. En même temps que l'histoire d'une passion.
Mon avis:
Eric Marty propose un livre assez déroutant. D'abord dans l'écriture. En effet on passe d'un personnage à un autre, du rêve à la réalité, de l'évocation du passé au présent sans balise. Pas de Guillemets, d'italiques, de sauts de lignes, de changements de chapitres. Ce n'est pas plus gênant que cela lorsqu'on lit l'esprit alerte, frais, vif, mais après une longue journée dans la chaleur de sa couette et le brouillard de la fatigue...
Du coup j'ai relégué ce livre aux débuts de matinée, après le café quand je suis au mieux de mes capacités.
J'ai été aussi déstabilisée par tous les discours philosophico-psycho-politique. Là c'est carrément un problème d'intérêt pour la chose (philosophique, politique ou psychologique). Je n'avais pas la bave aux lèvres mais il m'a fallu relire des passages (en vain d'ailleurs).
On pourrait considérer ces deux choses comme de la maladresse de la part de l'auteur mais je pense qu'il a adopté ce style délibérement pour rajouter à la confusion, à l'absurde.
Tout le monde semble courir dans ce roman. Ils ne savent pas trop après quoi, après qui, ils fuient, poursuivent, traquent mais sans véritables visions. Quand au groupuscule de gauche, ses dirigeants assomment avec leurs discours creux auxquels je ne suis pas sure qu'ils croient eux-même.
On oublie presque la trame de l'histoire: Politzer se réveille près de sa maîtresse , morte égorgée. Il va fuir la police, qui le pourchasse parce qu'il est un terroriste ET un meurtrier.
Son groupe monte des opérations de plus en plus sanglantes et de plus en plus ridicules (l'idéologie autour de l'action 24 est incroyable tellement l'argumentaire est stupide!).
A tout ceci se mêle une jeune chinoise, prostituée, objet de désir pour un flic légèrement pourri. C'est une jeune fille un peu naïve qui va accueillir Politzer et l'aider sur la base d'un horoscope. Un présentateur de télévision dénuée de moral et père d'une jeune fille anorexique et angoissée. Un psychiatre imbu de lui-même et consultant pour la police. Un dirigeant terroriste, bon père de famille mais à l'idéologie extrême.
Tout ce petit monde est lié du manière ou d'une autre.
Le plus étrange pour ce livre classé thriller c'est que l'on ne cherche pas l'identité du coupable, ou le mobile ou la prochaine victime. Comme les personnages on courre jusqu'à la dernière page pour savoir si tout ceci a une raison, une justification.
Et à la dernière page on a la réponse que l'on connaît depuis le début, que l'on connaît avant même d'ouvrir le livre.
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