vendredi 25 janvier 2013

La jouissance de Florian Zeller

Auteur: Florian Zeller, français né le 28 juin 1979
Bibliographie(romans):
  • 2002 : Neiges artificielles, Flammarion (Prix de la Fondation Hachette)
  • 2003 : Les Amants du n’importe quoi, Flammarion (Prix Prince Pierre de Monaco)
  • 2004 : La Fascination du pire, Flammarion (Prix Interallié)
  • 2006 : Julien Parme, Flammarion
  • 2012 : La Jouissance, Gallimard
Editeur: Gallimard
Prix: 16;90€
Genre: Contemporain

Mon avis:
La jouissance est un roman déroutant, j'ai eu l'impression d'être face à un documentaire. Le style pourrait être ennuyeux mais il m'a passionnée de la première à la dernière ligne. Il y a une certaine distance face à l'évocation de cette relation amoureuse (des plus banales il faut le dire!) mais aussi une certaine curiosité. Tout au long du récit l'auteur fait le parallèle avec l'histoire européenne, histoire politique et culturelle. Les rapprochements ainsi évoqués paraissent évidents et je me suis trouvé bête de ne pas y avoir songé avant.
Les protagonistes évoluent dans un milieu privilégié et urbain. Détails importants quand on voit leur réaction face à l'engagement ou leur relation. L'infidélité est une donnée constante voir normale. Et la vision de l'enfant est un brin cynique. 
Par contre les différences hommes-femmes, notamment vis à vis de la rupture amoureuse sont évoquées et réalistes. Un homme quitte pour quelqu'un d'autre , une femme quitte tout simplement (attention il y a toujours des exceptions!).
La distance dans le récit ne m'a pas permis de m'attacher outre mesure aux personnages. J'ai suivi leur parcours avec intérêt mais sans me sentir concernée outre mesure.

Je pense lire d'autres romans de cet auteur pour me faire une idée plus juste de son style. Ici il est original, déroutant j'aimerai savoir si c'est le roman ou l'auteur.

4ème de couverture
L'histoire commence là où toutes les histoires devraient finir : dans un lit. Nicolas vit depuis deux ans avec Pauline, ce n'est donc pas la première fois qu'ils se retrouvent l'un en face de l'autre et qu'elle lui fait un sourire équivoque en lui prenant la main. Ce sont des gestes qu'ils connaissent par coeur, des gestes qui peuplent le territoire des choses familières et rassurantes.
Ce jour-là, pourtant, quelque chose d'inédit se produit. Il est allongé sur le dos et Pauline, qui vient de retirer son soutien-gorge, ferme légèrement les yeux, comme elle a l'habitude de le faire quand le plaisir commence sa douce anesthésie du monde. Soudain, la couette se soulève, et une troisième tête apparaît.

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