Editeur: Pcket
Genres: Historiques, autobiographie
Challenge: Big challenge, A vos nombres
Mon avis:
Primo Levi livre un témoignage douloureux d'une période sombre. Il y a une sorte de distance tout au long du récit et cela le rend encore plus effrayant.
Il est difficile de mettre des mots sur un tel ouvrage. J'ai toujours du mal à réaliser qu'il s'agit d'histoire vraie et non d'une extrapolation d'un esprit dérangé.
L'horreur décrite n'est pas le fait de monstres ou de psychopathes mais de personnes ordinaires.
Le plus effrayant est sans doute de réaliser que nous ne sommes pas à l'abri d'une nouvelle horreur.
4ème de couverture:
On est volontiers persuadé d'avoir lu beaucoup de choses à propos de l'holocauste, on est convaincu d'en savoir au moins autant.
Et, convenons-en avec une sincérité égale au sentiment de la honte, quelquefois, devant l'accumulation, on a envie de crier grâce. C'est que l'on n'a pas encore entendu Levi analyser la nature complexe de l'état du malheur. Peu l'on prouvé aussi bien que Levi, qui a l'air de nous retenir par les basques au bord du menaçant oubli : si la littérature n'est pas écrite pour rappeler les morts aux vivants, elle n'est que futilité.
Et, convenons-en avec une sincérité égale au sentiment de la honte, quelquefois, devant l'accumulation, on a envie de crier grâce. C'est que l'on n'a pas encore entendu Levi analyser la nature complexe de l'état du malheur. Peu l'on prouvé aussi bien que Levi, qui a l'air de nous retenir par les basques au bord du menaçant oubli : si la littérature n'est pas écrite pour rappeler les morts aux vivants, elle n'est que futilité.
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