samedi 28 juillet 2012

La comtesse de Ricotta de Milena Agus

Nombre de pages: 119
Auteur: Agus Milena
Edition: Liana Levi

Mon avis:
Voilà un petit livre pas forcement déplaisant mais qui a un énorme défaut. Pour tout expliquer une petit comparaison.
Une bonne copine vient prendre le café avec mignardise et surtout potins, (et oui je suis une potineuse chronique!). Elle commence donc à vous raconter une histoire bien sympathique, celle de trois soeurs issues de la noblesse italienne. Les aléas de la vie ont réduits les avantages acquis par leurs ancêtres. Elles sont un peu paumées. Vous avez celle qui a réussi, qui bosse et cherche à reconstruire la fortune familiale brique par brique. Mais cette quête la transforme en vieille fille aigrie. Heureusement elle va croiser le chemin d'un beau peintre en bâtiment amateur de porcelaine,(miam! Bien qu'un homme fan de porcelaine c'est suspect!). Il y a celle qui est marié et qui n'a pour seul but que de concevoir un enfant. Pou se faire elle va sacrifier sa carrière et attendre cet évènement avec son lot d'espoir et de désespoir. Et enfin il y a celle que l'on surnomme la comtesse de Ricotta, une brave fille avec le coeur sur la main mais une naïveté incroyable, (cela frôle le niaiserie). Elle a été abandonnée par le père de son enfant, qui en contrepartie fait profiter celui ci de ses cours de pianos. La comtesse lui trouve toutes les excuses du monde. En fait elle excuse tout le monde, elle aide tout le monde, elle aime tout le monde. De temps en temps elle prends conscience de la dure réalité et elle pleure. Elle a croiser son voisin, un homme étrange mais généreux.
Palpitant tout cela n'est ce pas? Sauf qu'après vous avoir raconter quelques hauts, quelques bas, votre copine se rappelle qu'elle a un pot au feu sur sa plaque à induction et vous quittes en coup de vent sans vous donner la fin. Rageant!
Alors oui je me doute qu'il y a un second degré, comme pour un conte, mais je n'étais pas forcément d'humeur à creuser...
Du coup même si le style est bon, simple, envoûtant, j'ai été frustrée de cette fin...

4ème de couverture:
La splendeur ancienne n'est plus, le palazzo familial se délabre, la plupart des appartements ont été vendus et les trois soeurs se partagent ceux qui restent. Seule l'aînée, Noémie, rêve de reconquérir le faste perdu et de restaurer la demeure sur les hauteurs de Cagliari. Les deux autres s'accomodent de la déchéance. Le sujet sur lequel en revanche toutes les trois s'accordent est l'amour imparfait. Toujours imparfait. Pour Maddalena, qui s'adonne avec persévérance à une sexualité fiévreuse, le désir d'enfant n'est pas satisfait. Pour Noémie , l'objet de l'amour est fuyant et dédaigneux. Quant à la plus jeune, la fragile comtesse Ricotta, on dirait que la vie entière lui échappe. Comme les objets de ses mains maladroites. Comme l'étrange petit garçon qu'elle élève seule. Mais peut-être que l'espoir se cache tout près, juste de l'autre côté du mur. 

1 commentaire:

  1. Ce genre de fin, c'est typiquement quelque chose que j'ai du mal à digérer dans les livres... alors je crois que je vais éviter celui-là!!

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