Auteur : Huxley Aldous
Editions: Pocket
Challenges: Pal à 0, Chefs d'oeuvre de la SFFF
Mon avis:
Aldous Huxley nous conte l'histoire d'un monde où tout est prévu, anticipé conditionné, de votre conception à votre mort. Chaque individu a une place dans cette société où le bonheur est la règle. Et où la règle ne supporte aucune exception.
Il y a des livres qui vous font rêver celui-ci n'en fait définitivement pas parti. Le prix du bonheur artificiel de ce nouveau monde n'est ni plus ni moins l'humanité. L'histoire commence tout de suite dans ce qu'elle a de plus crue en nous faisant visiter une usine d'enflaconnage avec un group d'étudiant. Je ne sais pas ce qui est le plus affreux, les manipulations sur les embryons ou sur les foetus, ou l'endoctrinement massif des jeunes enfants. Rien est naturel, rien est laissé au hasard. Les humains flottent dans une espèce de bonheur artificiel et permanent, mais le bonheur peut-il vraiment exister sans son partenaire de toujours, (le malheur)?
Il y a des livres qui vous font rêver celui-ci n'en fait définitivement pas parti. Le prix du bonheur artificiel de ce nouveau monde n'est ni plus ni moins l'humanité. L'histoire commence tout de suite dans ce qu'elle a de plus crue en nous faisant visiter une usine d'enflaconnage avec un group d'étudiant. Je ne sais pas ce qui est le plus affreux, les manipulations sur les embryons ou sur les foetus, ou l'endoctrinement massif des jeunes enfants. Rien est naturel, rien est laissé au hasard. Les humains flottent dans une espèce de bonheur artificiel et permanent, mais le bonheur peut-il vraiment exister sans son partenaire de toujours, (le malheur)?
On rencontre différents personnages dans cette histoire. Tout d'abord des gens "civilisés", soit bien intégrés comme Lénina, soit conscient de leur individualité et donc malheureux comme Bernard Marx ou H. Watson. On les suit quelques temps dans leur vie quotidienne et par son biais on découvre cette étrange société.
Puis par hasard ces êtres "civilisés" vont faire la connaissance d'un "sauvage" qui fruit d'une union charnelle leur est à la fois proche et totalement différent. On peut voir que Linda, la mère de John, n'a jamais pu s'intégrer à la société de la réserve. Elle a cependant essayé de conditionner son enfant. Celui-ci en grandissant rêve d'un Au-delà merveilleux et fantasmer. Il est humain et sa confrontation avec le monde civilisé est celle que nous pourrions avoir.
Puis par hasard ces êtres "civilisés" vont faire la connaissance d'un "sauvage" qui fruit d'une union charnelle leur est à la fois proche et totalement différent. On peut voir que Linda, la mère de John, n'a jamais pu s'intégrer à la société de la réserve. Elle a cependant essayé de conditionner son enfant. Celui-ci en grandissant rêve d'un Au-delà merveilleux et fantasmer. Il est humain et sa confrontation avec le monde civilisé est celle que nous pourrions avoir.
J'ai particulièrement aimé le dialogue entre John et l'Administrateur. Il décortique point par point l'établissement de cette société, son pourquoi. Et pourtant, comme John , je pense qu'ils se sont éloignés de l'être humain, ils se sont même éloignés du vivant. Ceux sont des machines de chair et de sang.
Enfin l'endoctrinement est tel que, même s'il y a des exceptions, aucun élément extérieur ne peut influencer cette société que ce soit en bien ou en mal.
Il est vrai que nous n'en sommes pas arrivés à de telles extrémités, mais nous subissons aussi un conditionnement plus doux mais aussi plus vicieux!
En résumé: Un livre écrit il y a for longtemps (1932) mais qui garde son actualité et qui ne semble pas avoir vieilli!
4ème de couverture:
Défi, réquisitoire, utopie, ce livre mondialement célèbre, chef-d'oeuvre de la littérature d'anticipation, a fait d'Aldous Huxley l'un des témoins les plus lucides de notre temps.
Aujourd'hui, devait écrire l'auteur près de vingt ans après la parution de son livre, il semble pratiquement possible que cette horreur s'abatte sur nous dans le délai d'un siècle. Du moins, si nous nous abstenons d'ici là de nous faire sauter en miettes... Nous n'avons le choix qu'entre deux solutions : ou bien un certain nombre de totalitarismes nationaux, militarisés, ayant comme racine la terreur de la bombe atomique, et comme conséquence la destruction de la civilisation (ou, si la guerre est limitée, la perpétuation du militarisme) ; ou bien un seul totalitarisme supranational, suscité par le chaos social résultant du progrès technologique.
Aujourd'hui, devait écrire l'auteur près de vingt ans après la parution de son livre, il semble pratiquement possible que cette horreur s'abatte sur nous dans le délai d'un siècle. Du moins, si nous nous abstenons d'ici là de nous faire sauter en miettes... Nous n'avons le choix qu'entre deux solutions : ou bien un certain nombre de totalitarismes nationaux, militarisés, ayant comme racine la terreur de la bombe atomique, et comme conséquence la destruction de la civilisation (ou, si la guerre est limitée, la perpétuation du militarisme) ; ou bien un seul totalitarisme supranational, suscité par le chaos social résultant du progrès technologique.
Je l'ai lu il y a fort longtemps mais je m'en souviens très bien. Comme tu l'écris, c'est étonnant de voir qu'il a été écrit en 1931 et qui semble encore frais par rapport à l'actualité !
RépondreSupprimerUn livre vraiment à recommander.
C'est d'ailleurs un des premiers romans dystopiques publiés. Comme quoi, le phénomènes ne date pas d'hier ;)
Celui-ci comme 1984 sont vraiment flippants, je trouve qu'ils sonnent juste! Ils me font toujours réfléchir et ça c'est catastrophique pour ma réputation de poisson rouge ;)
SupprimerFlippant et terriblement intéressant à la fois... Une lecture à faire ! La suite n'est pas à la hauteur a priori.
RépondreSupprimerJe verrai je l'ai dans ma PAL, donc je dois le lire!
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