samedi 30 juin 2012

Forteresse digitale de Dan Brown

Nombre de pages: 503
Auteur: Brown Dan
Editions: Le livre de poche
Lecture commune du 30 juin 2012 organisée par  LaMiss59283  , Zazou8888, Luthien , Kourai , Coconut


Mon avis:
J'ai lu "Forteresse digitale" dans la foulée du "symbole perdu". 
On suit ici Susan, qui travaille à la NSA. Elle est appelé en urgence par son supérieur, le Translat, grosse machine déchiffrant les messages cryptés, à un problème. Il se trouve face à un code inviolable, "la forteresse digitale". Son créateur menace de le livrer au monde, il faut alors retrouver "la clé". David , le fiancé de Susan, est envoyé en Espagne pour récupérer la clé sur le cadavre du concepteur du code.


Cet univers m'a beaucoup moins plu. Déjà parce que je ne suis pas du tout férue d'informatique, donc beaucoup de choses me sont restées étrangères. Ensuite je n'ai pas retrouvé la magie du "Da Vinci Code" ou du symbole perdu". L'histoire n'est pas dénuée d’intérêt. Je voulais savoir comment cela finissait! 
Là encore on retrouve les flash backs qui nous renseignent sur la personnalité des protagonistes. On flaire assez vite les coupables! 
Par contre après lecture de cet ouvrage je suis un peu paranoïaque! Sommes nous espionner ? Les limites entre libertés individuelles et sécurité de l’État sont souvent en conflit. 


En résumé: Aï e! Pas grand chose à dire! Pas désagréable mais loin pour moi de me faire l'effet de mes deux autres lectures de Brown.

4ème de couverture:
Lorsque le super-ordinateur de décryptage de la NSA ne parvient pas à déchiffrer un code, l'agence appelle à la rescousse sa cryptanalyste en chef, Susan Fletcher, une belle et brillante mathématicienne. Ce que va découvrir Susan ébranle tous les échelons du pouvoir : la NSA est prise en otage - non sous la menace d'une arme ou d'une bombe, mais par un système de cryptage inviolable qui, s'il était mis sur le marché, pulvériserait tout le renseignement américain ! Prise dans un tourbillon de secrets et de faux-semblants, Susan se bat pour sortir l'agence de ce piège. Trahie de tous côtés, il ne s'agit bientôt plus seulement pour elle, de défendre son pays mais de sauver sa propre vie, ainsi que celle de l'homme qu'elle aime.

Le symbole perdu - Saga Robert Langdon de Dan Brown

Nombre de pages: 595
Auteur: Brown Dan
Editions: JC Lattès
Lecture commune du 30 juin 2012 proposée par LaMiss59283  et avec Zazou8888, Lux Oxa, (Aniouchka), Kourai


Mon avis:
Saga en trois épisodes elle commence avec "Ange et démon", puis "Da Vinci Code" et le dernier "Le symbole perdu". Comme prendre une série dans l'ordre est banal, voir trop logique, j'ai commencé par le Da Vinci , enchaîné le symbole et prévu de lire Ange et démon. Tout va bien! Heureusement les tomes peuvent se lire séparément , j'évite donc l’aberration!
On retrouve ou trouve Robert Langdon, professeur en Symbologie, en partance pour Washington pour animer une conférence sur invitation de son ami Peter Solomon, franc maçon. Sauf qu'en arrivant, point de conférence, juste une main tatouée!
Comme pour le Da Vinci, on a le droit à la grande théorie des signes cachés dans les œuvres de personnages illustres. Le principe me plaît toujours autant. Je suis partagée entre l'envie de le croire sur paroles ou de me jeter sur les reproductions pour vérifier. Heureusement pour lui je suis une grosse feignasse et je préfère donc croire qu'il dit la vérité! 
Ici en plus de décoder des œuvres anciennes, on a le droit à une leçon d'architecture. La construction de la ville de Washington obéirait à un plan précis. On découvre une science étrange "la noétique". Dan Brown la définit mais je dois dire que mon cerveau n'a pas tout bien compris de quoi il s'agissait (pouvoirs psychiques ou autres choses!). 
Les personnages: Robert Langdon est un septique, il ne croit en rien, ce qui quelque part est déjà croire en quelque chose. Il affronte Mal'ach, un espèce d'allumer qui lui croit en quelque chose. Ce personnage est terrifiant. On a l'impression qu'il oscille entre la foi et la folie ou peut être les deux (réponse à la fin du livre). Il a des complices, et comme souvent leur identité n'est pas des plus simples à deviner! Dan Brown affectionne les personnages secondaires un peu troubles et surtout taiseux. Comme personne ne dit rien on suppose tout, comme Robert Langdon, et du coup pas mal de boulettes, (et oui l'instinct est un outil peu fiable!). 
Pas mal de suspens, même si avec les flash back Dan brown nous donne pas mal d'indices. Mais comme je suis un peu blonde, je ne m'aperçoit de l'évidence que lorsqu'elle me rentre en pleine poire! 
J'aime bien le style de Dan Brown, cette façon de poser l'histoire, et d'exposer les personnalités de ses héros par des flash backs détaillés. Le livre se lit vite, avec un début un peu mollasson, style Diesel, et une fin sur les chapeaux de roues hors d'haleine!

En résumé: Suspens et culture, la prochaine fois que je vais au musée je perce à jour le Grand Complot!


4ème de couverture:
Après les secrets du Vatican et de la pyramide du Louvre, Dan Brown, l’auteur du Da Vinci Code, nous dévoile la face cachée de Washington et les mystères du Capitole.

Robert Langdon, professeur en symbologie, est convoqué d’urgence par son ami Peter Solomon, philanthrope et maçon de haut-grade, pour une conférence à donner le soir même.

En rejoignant la rotonde du Capitole, il fait une macabre découverte.

Ce sera le premier indice d’une quête haletante, des sous-sols de la Bibliothèque du Congrès aux temples maçonniques, à la recherche du secret le mieux gardé de la franc-maçonnerie.

Une aventure où s’affrontent les traditions ésotériques et la formidable intelligence de Robert Langdon.

Anita Blake tome 1: Plaisirs coupables de Laurell K. Hamilton

Nombre de pages : 400ko
Auteur: Hamilton Laurell K
Editions: Milady
Challenge: Big challenge n°83 et Lecture commune du 30 juin 2012 organisée par Lamiss59283   et avec LaetiChOùuxx , Aidel, (_ananas_), (isallysun)

Mon avis:
Anita Blake évolue dans un univers étrange où à la vue de tous vivent des vampires, des garous, des goules, des morts vivants. Effrayant pour nous mais normal ici. Autour de ce petit monde les religions se sont adaptées ainsi que les métiers. Anita est releveuse de cadavres et elle croise l’Église de la vie éternelle , qui comme son nom l'indique, vous propose l'éternité, (dans la peau d'un vampire!). Tout irait bien dans le meilleur des mondes, (question de point de vue!), si un psychopathe n'assassinait pas sauvagement de pauvres petits vampires sans défenses ,(sauf qu'ils ne sont pas pauvres, pas petits et pas sans défenses ). Le maître des vampires s'inquiètent un peu et recrute Anita pour retrouver le meurtrier? Autant le dire tout de suite les méthodes de recrutement des vampires sont loin d'être amicales.


Pour la petite anecdote, j'avais décidé que ce genre n'était pas pour moi. Bah oui, je suis comme ça! Mais il faut me comprendre, la Bit-lit a envahi ma bibliothèque grignotant le rayon de la Fantasy (mon genre chouchou). En plus je ne suis pas fan des couvertures , sans doute mon côté coincée, elles me font penser à des pornos, (et je peux pas acheter des pornos, je vis dans une petite ville où tout le monde se connaît, et où tout le monde connaît ma môman!). Autant dire qu'Anita ne partait pas gagnante à la fois dans son histoire et dans mon estime de lectrice.
Certains se demandent pourquoi je vous raconte ça? Parce que j'adore faire mon Mea Culpa, à l'heure qu'il est j'écris à genoux sur le sol en me flagellant ! (en fait non, mais c'est l'avantage d'Internet je peux bien dire ce que je veux!). Fin du suspens j'ai apprécié cette lecture!


Alors encore là, ce n'est pas de la Littérature, je ne risque pas de me la raconter dans les cocktails mondains! Par contre c'est très divertissant. L'univers est bien construit. L'héroïne n'est pas toute puissante, j'ai même deviné l'identité du coupable avant elle, (pour sa décharge , moi je suis tranquille dans mon lit et mon garou est hyper domestiqué! En un mot je ne risque pas ma vie!). Elle est même un peu poissarde Anita! Par contre elle a une certaine force de caractère, elle ne se laisse pas faire! J'ai un problème avec les prénoms choisis pour les personnages. Jean-claude!!! Comment voulez vous imaginer un sex symbole avec un tel prénom , (traumatisme "les bronzés"). 
L'histoire est sympathique! Simple au départ elle devient vite embrouillée, entre le tueur à gages, le maître vampire complètement cintré, l'église de la vie éternelle, les goules vagabondes, les vieux ennemis et les décisions lourdes de conséquences c'est le bazar! 
Un petit point que je tiens à soulever, dans ma tête les garous étaient seulement des lycanthropes , des loups. Alors le fait d'imaginer des rats-garous (beurk, beurk!). Là encore ce n'est pas sexe, la scène avec le rat garou est à la limite de ce que je pouvais supporter. Le rat garou qui joue avec sa queue rose (Pas celle là l'autre, espèce de vicieux!!!!).
J'ai aimé le fait que les vampires deviennent plus puissants avec l'âge et leurs relations avec les humains, plus complexe que celle de prédateurs et proies. Je ne sais pas si c'est voulu mais j'ai trouvé que le maître de la ville était un clin d’œil à entretien avec un vampire d'Ann rice, suis-je la seule?


En résumé: Vraiment sympa et je vais me jeter sur les autres (enfin pas vraiment puisqu'il y a LC tous les 30 du mois!), le plaisir va durer, durer, durer!

4ème de couverture:
Mon nom est Blake, Anita Blake. Les vampires, eux, m'appellent "l'Exécutrice" et par égard pour les oreilles les plus chastes, je ne vous dirai pas comment, moi, je les appelle. Ma spécialité, au départ, c'était plutôt les zombies. Je relève les morts à la nuit tombée pour une petite PME. Ce n'est pas toujours très exaltant et mon patron m'exploite honteusement, mais quand on a un vrai don, ce serait idiot de ne pas s'en servir. Tuer des vampires, c'est autre chose, une vieille passion liée à des souvenirs d'enfance. Depuis qu'ils sont officiellement reconnus et ont pignon sur rue, ils se croient tout permis. Certes, il yen a de charmants, voire très sexy, mais il y en a aussi qui abusent. Ceux-là je les élimine. Rien de tel pour garder la forme : ça vous fouette le sang !

vendredi 29 juin 2012

La voleuse de livres de Markus Zusak

Nombre de pages : 633
Auteur: Zusak Markus
Editions: Pocket
Challenges: Big Challenge n°84 et Lecture commune du 29 juin 2012 organisée par Bambi_Slaughter et avec Lucie2006, Yogi , Achille49, Soso0806, Melisende , BeL  ,Stephanie-plaisir de lire, Felina

Mon avis:
Dans l'Allemagne Nazie on suit l'histoire de Liesel, une jeune enfant de 11 ans confiée à Rosa et Hans dans la rue de Munich dans une petite ville proche de Dachau. C'est la Mort qui nous raconte son histoire!


J'ai particulièrement aimé ce parti pris de faire conter l'histoire par la Mort. Elle est un personnage à part entière avec son histoire , sa personnalité. Et aussi étrange que cela paraisse, elle m'a été sympathique. Je l'ai trouvé pleine d'humanité, d'humour. Elle a une certaine distance face à son "travail", et je trouve que cette distance mets bien en relief l'absurdité du comportement humain. Elle se prend d’intérêt pour la jeune fille qu'est Liesel. Elle attire son attention par son courage et par un comportement étrange: elle vole un livre. Pour ma part ce n'est qu'un demi-vol puisqu'elle le ramasse par terre.
J'ai particulièrement apprécié la place qu'occupe la lecture et la force des mots, à la fois comme outil de propagande et d'espoir. Le livre en lui-même en est la preuve. L'histoire commence avec l'évocation d'un événement particulier, que j'ai certes trouvé triste, mais je dirai sans plus! Lorsque la Mort le raconte à nouveau j'ai fondu en larmes. Au fil du récit je me suis attachée durablement aux personnages. Pour autant la Mort ne nous ménage pas, ne nous ment pas, elle annonce très vite la couleur.
Ce livre est aussi l'expression de ce qui est le meilleur et le pire chez l'être humain. Hans et Rosa , les parents adoptifs de Liesel sont incroyables de bonté et de caractère. Ils sont entiers et humains. Max est également très touchant. J'ai beaucoup aimé sa relation avec Liesel et avec les mots. Ses dessins et écrits m'ont beaucoup touchés.
J'ai beaucoup aimé le style de l'auteur! Les petites apartés de la Mort, les extraits des livres de max, les descriptions des couleurs du ciel et ce qu'elles représentent. A part la fin qui m'a fait chialer comme une madeleine j'ai trouvé ce livre plein d'une certaine joie d'enfance. Malgré les privations, malgré les malheurs, chaque moment de joie de Liesel sont formidables. Son amitié-amour pour Rudy, sa complicité pour Max, son amour pour ses parents adoptifs, sa relation étrange avec Ilsa.
Ce livre est vraiment étrange, il se lit facilement! Il parle de choses tellement dures sans fioritures, sans complaisance. Je n'aurai jamais ouvert ce livre sans Livraddict, il fait parti du Big challenge et comme ma bibliothèque l'avait et qu'une LC était organisée je me suis dis "pourquoi pas?". Et heureusement ce fut vraiment une très belle découverte!


En résumé: Un livre émouvant à la fois sur l'enfance et sur une période difficile avec un regard différent!

4ème de couverture:
 Leur heure venue, bien peu sont ceux qui peuvent échapper à la Mort. Et, parmi eux, plus rares encore, ceux qui réussissent à éveiller Sa curiosité. Liesel Meminger y est parvenue. Trois fois cette fillette a croisé la Mort et trois fois la Mort s'est arrêtée. Est - ce son destin d'orpheline dans l'Allemagne nazie qui lui a valu cet intérêt inhabituel ou bien sa force extraordinaire face aux événements ? A moins que ce ne soit son secret... Celui qui l'a aidée à survivre. Celui qui a même inspiré à la Mort ce si joli surnom : la Voleuse de livres...

jeudi 28 juin 2012

la chambre des morts de Frank Thilliez

Nombre de pages: 311
Auteur: Thilliez Franck
Editions: Le passage
Challenge: Prochaine lecture de sa Pal (choisie par Bookworm)

Mon avis:
Je découvre Thilliez dans le désordre! Bah oui tant qu'à faire autant le faire n'importe comment! 
L'histoire se passe dans le Nord, sinistré économiquement. Un accident mortel, un sac de billets, des meurtres... 
Pourquoi le Laïus sur le désordre? Parce que ce roman est le premier où l'on découvre le personnage de Lucie Hennebelle, et donc pour moi une redécouverte rétroactive( en cause la lecture du syndrome E et de Gataca). Et c'est étrange de la trouver à ses débuts, intelligentes mais peu confiante, manquant de sommeil et de compagnie! Elle me plaît comme petite bonne femme. Ce tome met bien en lumière sa part d'ombre. On sent beaucoup de non dits autour d'elle! J'ai bien aimé sa relation avec Normant! Comment ils fonctionnent, ils se cherchent, ils se respectent.
L'histoire en elle même est pleine de suspens. Quand on pense arriver à la fin on rebondit (d'accord on s'en rend vite compte vu l'épaisseur du livre qui reste!)! Jusqu'à l'épilogue qui comme le cadeau bonux nous réserve un dernier sursaut, une dernière histoire, la réponse à une dernière énigme que je ne mettais même pas posée!
Tellement de choses à dire mais qui briseraient le travail d'écriture. Les suspects s'accumulent mais pas forcément pour les mêmes crimes. A la fin j'étais complètement paranoïaque et aurait bien suspecté les jumelles,(là j'exagère un peu!).  En tout cas Thilliez mets bien en valeur la nature humaine. Le terme est vraiment pas heureux car c'est plutôt une valeur négative ici. Il y a quand même quelques lueurs d'espoir dans ce triste monde!


En résumé: Une histoire passionnante qui m'a bien mené en bateau!

4ème de couverture:
Imaginez… Vous roulez en pleine nuit avec votre meilleur ami, tous feux éteints. Devant vous, un champ d’éoliennes désert. Soudain le choc, d’une violence inouïe. Un corps gît près de votre véhicule. À ses côtés, un sac de sport. Dedans, deux millions d’euros, à portée de la main. Que feriez-vous ? Vigo et Sylvain, eux, ont choisi. L’amitié a parfois le goût du sang : désormais le pire de leur cauchemar a un nom… La Bête.

Death Note tome 1 de Tsugumi Ohba

Nombre de pages: 195
Auteur: Ohba Tsugumi
Editions: Kana
Challenge: Big challenge n°46

Mon avis:
Light est un jeune lycéen qui s'ennuie et qui trouve par hasard un livre. Ce livre est un Death Note appartenant au Dieu de la mort Ryuk, qui lui aussi s'ennuie. Et là, c'est le début de l'hécatombe!


Conclusion: L'ennui est dangereux pour la santé (surtout celle des autres!).


Cette série a eut beaucoup de succès! L'histoire est intéressante, avec quelques questions non résolues à la fin de ce tome mais... Je n'ai pas accroché! Trop lent! Si une BD, manga ou autre illustré ne me fait pas rire il fait "flop". 
Le personnage ne m'est pas du tout sympathique. Je l'ai trouvé très arrogant et un peu irréfléchi. Il ôte la vie de centaine de personnes, certes ceux sont des criminels mais aussi des êtres humains! On a tous eut envie de voir mourir des monstres mais où commence les limites de la monstruosité. 
Ryuk est une énigme pour moi. Il est spectateur. On sent qu'il cache beaucoup de choses, notamment le devenir du deuxième death note ou ses véritables intentions. On le perçoit comme plein de duplicité, en même temps avec sa trombine il est difficile de lui faire confiance, (du délit de faciès c'est pas bien!!).
L est un enquêteur intelligent, qui perce facilement (un peu trop facilement!) les subterfuges de Kira (pseudo de light donné par le grand public!). 
Le dessin est plutôt réussi, avec de belles illustrations entre les pages-chapitres. J'ai apprécié la petite blague de fin, un petit bonus plein d'humour! Mais j'ai toujours autant de mal avec le sens de lecture, (ce qui va faire rire les puristes j'en suis sure!). Et même si le noir et blanc est la règle, quand il ne s'agit pas de mots la monochromie me déprime!


En résumé: Bon concept, Bons dessins mais mon cerveau n'est (hélas !) pas programmé pour apprécier à sa juste valeur ce manga.


4ème de couverture:
Light Yagami ramasse un étrange carnet oublié dans la cour de son lycée. Selon les instructions du carnet, la personne dont le nom est écrit dans les pages du Death Note mourra dans les 40 secondes !! Quelques jours plus tard, Light fait la connaissance de l’ancien propriétaire du carnet : Ryûk, un dieu de la mort ! Poussé par l’ennui, il a fait entrer le carnet sur terre. Ryûk découvre alors que Light a déjà commencé à remplir son carnet…

samedi 23 juin 2012

le seigneur des anneaux tome 1: la communauté de l'anneau de J.R.R Tolkien

Nombre de pages: 539
Auteur: Tolkien J.R.R
Editions: Pocket
Challenges: Challenge ABC, Baby challenge fantasy, Big challenge 7, Pal à zéro

Mon avis:
Le seigneur des anneaux est Le classique de la littérature Fantasy. J'ai vu le film et je pense avoir lu le livre il y a fort fort longtemps mais je dois avouer que j'ai un doute. Le film a imprégné mon esprit de façon parcellaire, sans doute en raison d'une maladie rare, grave et incurable: la zapponite aiguë! Les personnes qui en sont atteinte ne peuvent rester plus de cinq minutes sur le même programme, ce qui peut nuire à l'ambiance du couple si le partenaire n'est pas atteint du même mal. J'avais quand même quelques images fortes en mémoire et surtout la physionomie des personnages. Pourquoi le préciser? Parce que du coup malgré les descriptions de Tolkien je ne voyais que les acteurs du film,(qui ne sont peut être nés que pour incarner les héros du seigneur des anneaux qui sait!).
L'histoire: Il s'agit d'une grande épopée qui se situe dans la lignée de Bilbon le hobbit, que j'ai lu mais que je dois relire puisque je ne m'en souvient que partiellement, (encore!! Peut être un Alzeimer ou plus vraisemblablement un syndrome du poisson rouge!). Biblon, qui est un hobbit, a au cours d'un long voyage obtenu un trésor et surtout un anneau ,(appartenant auparavant à une créature blafarde, visqueuse et peu ragoûtante du nom de Gollum!). Cet anneau a le pouvoir de rendre invisible, cool! Il s'avère que Bilbon de retour dans sa Comté se fait un peu suer et décide de repartir à l'aventure. Il lègue tout à son neveu Frodon, y compris l'anneau. Et là les ennuis commencent car l'anneau n'est pas Un anneau mais L'ANNEAU! La petite babiole personnelle de Sauron. Et Sauron n'est rien de moins que le seigneur des Ténèbres! Du coup le cadeau de Bilbon n'en est pas vraiment un et Frodon se retrouve avec un énorme problème sur les épaules, ou au doigt ,(arf, arf! ).
Tolkien aime beaucoup les descriptions et l'aventure qui pourrait aller à un train d'enfer commence plutôt tout doux. Ce n'est pas forcément un mal, car le monde qu'il nous peint est vraiment de toute beauté. Les personnages en pleine tension, prennent le temps de s'asseoir pour se raconter une petite histoire, se chanter une petite ballade. C'est ça la classe. Manque de bol pour moi, je suis incapable d'imaginer un chant, les jours de déluge que nous connaissons son de mon fait je l'avoue,(je chante comme une casserole, et encore c'est faire insulte aux casseroles!). On traverse avec la petite troupe des terres effrayantes, mais aussi magnifiques!
Les personnages sont très travaillés, avec des mystères et des traits de caractères qui peuvent les rendre sympathiques ou non. Frodon est loin d'être mon préféré, je le trouve parfois un peu rude, voir tête à claques. Dans ce tome j'ai une préférence pour Aragorn, fils d'Arathorn, maraudeur et roi. Ahhh l'homme avec une destinée royale et pleins de mystères. Pour le film c'est Legolas, l'elfe. Bah oui! Je ne résiste pas aux longues oreilles pointues! J'aime beaucoup aussi le personnage de Gandalf, le sorcier! De l'humour et une certaine humilité!
Sans révéler quoi que ce soit, j'ai l'impression que certaines scènes importantes ne sont pas dans le film, (Tom Bombadil?), et d'autres ont été "interprétées", comme la constitution de la compagnie, trop déçue de ne pas entendre "ma hache est votre!". Moi qui sors cette phrase à la moindre occasion, mon petit coeur s'est brisé!

En résumé: Je vais visionner le film pour comparer et me lancer corps et âme dans les deux tours!

4ème de couverture:
Dans les vertes prairies de la Comté, les Hobbits, ou Semi-hommes, vivaient en paix...
jusqu'au jour fatal où l'un d'entre eux, au cours de ses voyages, entra en possession de l'Anneau Unique aux immenses pouvoirs. Pour le reconquérir, Sauron, le seigneur ténébreux, va déchaîner toutes les forces du Mal... Frodon, le Porteur de l'Anneau, Gandalf, le magicien, et leurs intrépides compagnons réussiront-ils à écarter la menace qui pèse sur la Terre du Milieu?

dimanche 17 juin 2012

La confusion des sentiments de Stefan Zweig

Nombre de pages: 127
Auteur: Zweig Stefan
Editions: Le livre de poche
Challenge: Big challenge n°53

Mon avis:
Un professeur , à l'occasion de son départ, revient sur la rencontre fondatrice de sa personnalité.
C'est une étrange nouvelle... Cette rencontre nous est racontée par le vieux professeur de longues années plus tard. Du coup je n'ai pas pu me défaire de l'impression que les mots utilisés étaient tous importants. Il utilise beaucoup le registre amoureux, pour ne pas dire passionnel. J'ai eut tout du long l'impression d'une lecture à deux niveaux, ce qui est sans doute voulu et donc réussi! J'étais dans la position du funambule, concentrée de peur de basculer!
J'ai aimé cette histoire d'un jeune homme rebelle mais pas trop, qui va d'abord se perdre à Berlin, pour se perdre dans sa passion pour son maître. J'ai beaucoup apprécié cette description de l'attirance intellectuelle. Roland,(le jeune homme ou le vieux professeur), est d'une naïveté touchante et troublante. Dans ce récit on se demande s'il ne voyait pas ce qui se passait ou plutôt s'il ne voulait pas le voir! 
Aussi bizarre que cela puisse paraître mon personnage préféré est celui du maître. Il est torturé et passionné, luttant sans cesse contre lui! J'ai aimé ce personnage tout en aspérités, à la fois cruel et touchant! Sa femme est à la fois une victime, une complice ou un bourreau. Elle m'a moins touchée!
Il peut y avoir de nombreuses lectures de ce tout petit ouvrage, celui qui m'a le plus marquée est celui qui montre comment ce que nous sommes est une addition de petits moments mais aussi de rencontres. Et aussi qu'on ne peut pas connaître vraiment quelqu'un d'autre que soit, chacun de nous a une énorme part de mystère. 

En résumé: un petit livre qui m'a fait réfléchir sur beaucoup de choses pas forcément explicitées ci-dessus!

4ème de couverture:
Au soir de sa vie, un vieux professeur se souvient de l'aventure qui, plus que les honneurs et la réussite de sa carrière, a marqué sa vie. A dix-neuf ans, il a été fascine par la personnalité d'un de ses professeurs ; l'admiration et la recherche inconsciente d'un Père font alors naître en lui un sentiment mêlé d'idolâtrie, de soumission et d'un amour presque morbide. Freud a salué la finesse et la vérité avec laquelle l'auteur d'Amok et du Joueur d'Echecs restituait le trouble d'une passion et le malaise qu'elle engendre chez celui qui en est l'objet. Paru en 1927, ce récit bref et profond connut un succès fulgurant, en raison de la nouveauté audacieuse du sujet. Il demeure assurément l'un des chefs-d'œuvres du grand écrivain autrichien.

A comme association tome 4: le subtil parfum du souffre de Pierre Bottero

Nombre de pages: 180
Auteur Bottero Pierre
Editions : Gallimard

Mon avis:
La série des "A comme Association" est une collaboration ,(enfin était), entre deux auteur Erick L'Homme et Pierre Bottero. On pourrait dire qu'ils se sont trouvés! Chacun d'eux nous conte l'histoire d'un personnage. Pour Erick L'Homme il s'agit de Jasper et pour Pierre Bottero d'Ombe. Même s'ils suivent des personnages différents leur récit se croisent , se chevauchent. Du coup en les lisant on revit des moments imporantant, ou pas, avec un autre point de vue, ce qui met un peu de piquant!
Comme ici il s'agit du tome de Bottero on suit donc Ombe qui part explorer des hangars à la recherche de loups garous dealers et qui tombe sur Erglug, (un troll ou plutôt Le troll). Elle va ensuite sauvé la vie de Nacelnik, un garou chaud bouillant!
Une histoire d'amour! J'adore! Je ne sais si c'est l'histoire mais j'ai préféré Ombe ici que lors de sa première apparition. Je l'ai trouvé beaucoup plus drôle et sensible! Bon il faut avouer que moi les histoires d'amour ça me fait fondre, j'ai une âme de midinette!! 
Par contre comme dans le deuxième écrit par L'Homme beaucoup de rappel. Ce qui ne m'aurait pas forcément dérangé sur un bouquin de 500 pages mais là j'avais plus envie de voir avancé l'histoire que d'avoir une leçon de rattrapage. Ca donne un peu l'impression que les tomes peuvent être lus séparemment voir dans le désordre,(sacrilège !!!). Derriere l'histoire le mystère d'Ombe s'épaissit encore. On devine, on suppute, (pourquoi son odeur, c'est qui le mec au taser, elle veut quoi sa coloc, c'est quoi le complot?????). A la fin de ce tome vous vous posez donc encore plus de questions qu'au début.
A noter la rencontre prolongée de Jasper et Ombe. Je le signale car vu que normalement c'est L'homme qui écrit sur Jasper et que j'ai lu "l'étoffe fragile du monde" avant je me pose des tas de questions sur le travail d'écriture des deux hommes. Questions qui ont peu d'intêret puisque leur collaboration a été écourtée par la mort de Bottero, (sniff!).
Plus je lis Bottero plus j'aime! Son style agréable, voir magique! J'admire ces auteurs qui vous emmène avec eux comme des amis! 

En résumé: C'est le dernier écrit par Bottero! Du coup comme je le savais avant de le lire j'ai bien savouré j'appréhende un peu la lecture du suivant, que va t'il arriver à Ombe, comment l'histoire peut continuer, elle continue c'est sure puisqu'il y a d'autres tomes ! Mais le suivant ne sera pas pareil!

4ème de couverture:
Lors d’une mission particulièrement éprouvante, Ombe sauve la vie d’un loup-garou. Elle ne l’aurait peut-être pas secouru si elle avait su qu’elle en tomberait amoureuse… Car son corps a beau être incassable, son coeur, lui, ne l’est pas.

La maison de la nuit tome 1 : marquée de P.C C cast et Kristin Cast

Nombre de pages: 307
Auteur: Cast P.C et Kristin
Editions : Pocket
Lecture commune du 17 juin 2012 organisée par Myuki22

Myiuki (organisatrice),beautifulvelma,Ella,lucie2006,cline612,Farahfleur,Jenn,Dex,elodie.book,kokodu22
LivresLove,Anna002,kisse59,Aidoku,Géraldine,Lux Oxa,Sandra

Mon avis:
Il s'agit d'un livre du genre Bit-lit, je dois dire que je ne suis pas fan du terme mais alors pas fan du tout, certains appellent ce genre Urban Fantasy et je vais plutôt utiliser ce terme. 
On suit Zoey , qui au détour d'un couloir de son lycée, va se retrouver marquée, (d'où le titre!). Cette marque signe son éventuelle appartenance au monde des vampires et l'oblige à se rendre dans une école de vampires, (le Poudlard des gens de la nuit!). En plus d'être adolescente, Zoey a une mère démissionnaire, un beau-père intégriste appartenant au "peuple de la foi", un futur ex-petit ami alcoolisé, une meilleure amie dévergondée, des origines indiennes, et là liste est temporairement close, puisqu'elle va devenir la protégée de la directrice, l'ennemie de l'influente aphrodite, l'obsession d'un beau poète, la préférée de la déesse, c'est peut être un peu beaucoup pour une seule personne!!
J'ai aimé ce livre! Le moins que je puisse dire c'est qu'il m'a détendue et il m'arrive de ne pas en demander plus à un roman. Pas de questions existentielles, pas de flots d'émotion qui me transforment en vallée de larmes , pas non plus d'angoisses qui m'obligent à dormir la lumière allumée, (ce qui est bien pour ma facture d'électricité!). Par contre je me suis facilement laissée porter par cet univers. J'ai apprécié ce monde où la condition de vampires découle d'une sorte de virus, présent depuis toujours et où être un vampire s'apprend! On est loin de l'image classique ! J(ai particulièrement aimé la société matriarcale des vampires. Les femmes au pouvoir!!
Pour ce qui est de la trame de l'histoire, ce tome est une amorce ça se sent. On voit se profiler pas mal de choses mais tout reste un peu dans le flou. Une élue, un triangle amoureux, une destinée, des mystères, ... J'ai lu les synopsis des prochains tomes, (pas bien!), donc on voit bien que c'est la mise en place! Pour ma part ma préférence sur les personnages masculins va à Erick, (bah oui c'est pas original!).
Et enfin le style des auteurs: Je me demande comment on peut écrire à plusieurs? C'est vivant, efficace. Ce tome se laisse lire, il fera sans doute grincer des dents les puristes!

En résumé: Le seul vrai gros problème pour moi c'est que cette saga compte au moins 8 tomes... (Fais péter le livret A doudou!)

4ème de couverture:
Entrez dans la Maison de la Nuit à vos risques et périls.
Dans un monde qui pourrait être le nôtre vit Zoey Redbird, une adolescente presque comme les autres...
Un soir après les cours, un jeune homme inquiétant s'approche d'elle. Soudain, il la désigne du doigt et lui dit : "Zoey, ta mort sera ta renaissance, ton destin t'attend à la Maison de la Nuit". a ces mots, une marque mystérieuse apparaît sur son front. Zoey est terrifiée mais - elle le sait - elle doit intégrer le pensionnat où sont formés les futurs vampires, pour y réussir sa Transformation ou... mourir.

mercredi 13 juin 2012

A la croisée des mondes tome 1 : Les royaumes du Nord de Philip Pullman

Nombre de pages: 533
Auteur: Pullman Philip
Editions: Folio
Challenges: Baby challenge Fantasy, Big challenge n°74, choisir la prochaine lecture de sa Pal (Mélymélo)

Mon avis:
Lyra est une petite fille qui vit à Oxford au milieu d'un collège rempli de professeur. De temps en temps un oncle mystérieux vient lui rendre visite. Tout pourrait être simple, voir banal, mais ce Oxford n'est pas notre Oxford. De plus dans ce monde les humains ont un daemon, les ours parlent, et une poussière mystérieuse tombe du ciel. Quand Roger, l'ami de Lyra disparaît, kidnappé par les effrayants enfourneurs elle va tout faire pour le retrouver, même affronter les royaumes du Nord.
L'univers de Philip Pullman est vraiment très riche. Tout d'abord tout sonne avec une certaine familiarité, les noms des villes, les coutumes et puis on nous parle de Daemons. Au départ je les ai pris pour des animaux domestiques améliorés mais ce qu'ils sont est bien plus complexe. Pas de longs cours sur leur nature on découvre tout au détour d'anecdotes. Du coup au départ je me suis "bof, bof pour finir épatée par l'imagination de l'auteur. Les similitudes avec notre monde mets en évidence les différences, l'énergie ambarique, les ours parlants (panserborjnes je crois!), les sorcières, la Poussière, (qui est elle même expliquée en partie!). 
Lyra, le personnage principal, complété par Pantalaimon est une petite fille pleine de fougue et de courage mais elle reste une petite fille. Du haut de mes années il est impossible pour moi de m'identifier et elle va même jusqu'à me taper sur les nerfs, car comme beaucoup d'enfants elle est parfois un peu naïve et un peu distraite. On découvre assez vite qu'un destin formidable l'attends, on en apprend aussi beaucoup plus sur le mystère de sa naissance. Madame Coulter est une méchante pur sucre, une digne héritière des méchantes reines des contes de fée. Il arrive qu'elle fasse preuve d'humanité mais c'est pour mieux nous tromper. Lord Asriel, l'oncle "bienveillant" de Lyra ne m'inspire pas dès le départ. Il a une âpreté qui le place de suite sur la ligne! Par contre j'ai bien aimé les gitans dès le départ, avec leur sens de l'honneur, leur courage et leur force.
La fin nous laisse en plein suspens! Il faudra donc lire le tome 2 pour connaître la suite. 

En résumé : Je dois avouer que même si le livre m'a plu, il n'a pas fait vibrer mon âme. Dis comme ça , ça fais un peu exagéré mais les livres en plus d'être passionnants doivent vous faire vibrer de l'intérieur, comme en amour. Et là il est beau, il est bon , il est intelligent mais on restera juste copain.

4ème de couverture:
Ce n'était pas une vie ordinaire pour une jeune fille de onze ans : Lyra vivait, en compagnie de son daemon Pantalaimon, parmi les Érudits de Jordan Collège, passant ses journées à courir dans les rues d'Oxford à la recherche éperdue d'aventures.

Mais sa vie bascule le jour où elle entend parler d'une extraordinaire particule. D'une taille microscopique, la Poussière que l'on trouve uniquement dans les vastes étendues glacées des Royaumes du Nord - est censée posséder le pouvoir de briser les frontières entre les mondes, un pouvoir qui suscite effroi et convoitises...

Jetée au coeur d'un terrible conflit, Lyra sera forcée d'accorder sa confiance aux gitans et à de terribles ours en armure. Et, lors de son périlleux voyage vers le Nord, elle devra découvrir pourquoi son propre destin semble étroitement lié à cette bataille sans merci où s'opposent des forces que nul ne l'avait préparée à affronter.

dimanche 10 juin 2012

Le ciel est partout de Jandy Nelson

Nombre de pages: 329
Auteur: Nelson Jandy
Editions: Gallimard
Challenge : Big challenge n°10

Mon avis:
 C'est l'histoire d'un deuil, l'histoire d'une absence mais aussi l'histoire d'une belle rencontre! On suit Lennie, 16 ans, qui vient de perdre sa soeur aînée et adorée. Au milieu de tout ce malheur la vie continue.
J'ai aimé la galerie des personnages. La famille de Lennie est originale. Sa mère partie lorsqu'elle était bébé , touchée par "le gène de la bougeotte", sa grand mère, Manou, peintre et grande prêtresse verte, son oncle Big, amoureux et expérimentateur. Lennie est douée pour la musique moins pour le bonheur. Elle avait une relation fusionnelle avec sa soeur et la disparition de celle-ci va entièrement bouleverser son monde.
16 ans est aussi l'âge des premiers émois amoureux! Et là c'est la rencontre avec Joe Fontaine, un jeune homme beau comme un dieu et très attachant!
J'ai ri de bon coeur mais aussi pleuré à grosses larmes, (c'est le retour du lapin myxomatosé!). J'ai trouvé que le ton de l'auteur était juste. Les dialogues entre les personnages avaient un goût de réalisme mais aussi ce petit quelque chose qui fait rêver. Certes j'ai plaint Lennie pour la perte de cette soeur, qui semblait si merveilleuse, mais je l'ai enviée pour son histoire d'amour avec Joe.
Le livre est ponctué de petits mots rédigés par Lennie et retrouvés un peu partout. Tout s'explique à la fin mais j'ai eut un peu peur à un moment de lire une sorte de testament avec un dernier mot pas glop! 
Le récit est également épicé par cette famille peu banale. Peut être que la même histoire de deuil dans une famille Lambda aurait été plus triste, plus dans le pathos! Ici ils réagissent tous de façon différentes mais un peu extrême. L'épisode de Manou et le désenvoutement de la maison est comique! Big et ses pyramides mayas! La plante Lennie! Voilà autant de petits moments à la fois douloureux, car ils expriment la perte, et pourtant délicieux! 

En résumé: Un livre vraiment paradoxal car même s'il parle de deuil et que j'ai pleuré comme une madeleine je l'ai trouvé joyeux et frais, vivifiant

4ème de couverture:
Un amour brûlant.
Une perte dévastatrice,
Lennie lutte pour trouver sa propre mélodie.
Alors que Bailey, sa sœur, sa meilleure amie,
vient de mourir, comment continuer?
A-t-elle le droit de plaire, elle aussi?
De désirer Toby? D'être heureuse, sans Bailey?
Et comment ose-t-elle rire encore?
Parfois, il faut tout perdre pour se trouver...

Un hymne à l'amour, à la vie, à la musique, à la nature et à l'écriture!

vendredi 8 juin 2012

Le meilleur des mondes d'Aldous Huxley

Nombre de pages: 285
Auteur : Huxley Aldous
Editions: Pocket
Challenges: Pal à 0, Chefs d'oeuvre de la SFFF

Mon avis:
Aldous Huxley nous conte l'histoire d'un monde où tout est prévu, anticipé conditionné, de votre conception à votre mort. Chaque individu a une place dans cette société où le bonheur est la règle. Et où la règle ne supporte aucune exception.
Il y a des livres qui vous font rêver celui-ci n'en fait définitivement pas parti. Le prix du bonheur artificiel de ce nouveau monde n'est ni plus ni moins l'humanité. L'histoire commence tout de suite dans ce qu'elle a de plus crue en nous faisant visiter une usine d'enflaconnage avec un group d'étudiant. Je ne sais pas ce qui est le plus affreux, les manipulations sur les embryons ou sur les foetus, ou l'endoctrinement massif des jeunes enfants. Rien est naturel, rien est laissé au hasard. Les humains flottent dans une espèce de bonheur artificiel et permanent, mais le bonheur peut-il vraiment exister sans son partenaire de toujours, (le malheur)?
On rencontre différents personnages dans cette histoire. Tout d'abord des gens "civilisés", soit bien intégrés comme Lénina, soit conscient de leur individualité et donc malheureux comme Bernard Marx ou H. Watson. On les suit quelques temps dans leur vie quotidienne et par son biais on découvre cette étrange société.
Puis par hasard ces êtres "civilisés" vont faire la connaissance d'un "sauvage" qui fruit d'une union charnelle leur est à la fois proche et totalement différent. On peut voir que Linda, la mère de John, n'a jamais pu s'intégrer à la société de la réserve. Elle a cependant essayé de conditionner son enfant. Celui-ci en grandissant rêve d'un Au-delà merveilleux et fantasmer. Il est humain et sa confrontation avec le monde civilisé est celle que nous pourrions avoir.
J'ai particulièrement aimé le dialogue entre John et l'Administrateur. Il décortique point par point l'établissement de cette société, son pourquoi. Et pourtant, comme John , je pense qu'ils se sont éloignés de l'être humain, ils se sont même éloignés du vivant. Ceux sont des machines de chair et de sang.
Enfin l'endoctrinement est tel que, même s'il y a des exceptions, aucun élément extérieur ne peut influencer cette société que ce soit en bien ou en mal.
Il est vrai que nous n'en sommes pas arrivés à de telles extrémités, mais nous subissons aussi un conditionnement plus doux mais aussi plus vicieux!

En résumé: Un livre écrit il y a for longtemps (1932) mais qui garde son actualité et qui ne semble pas avoir vieilli!

4ème de couverture:
Défi, réquisitoire, utopie, ce livre mondialement célèbre, chef-d'oeuvre de la littérature d'anticipation, a fait d'Aldous Huxley l'un des témoins les plus lucides de notre temps.
Aujourd'hui, devait écrire l'auteur près de vingt ans après la parution de son livre, il semble pratiquement possible que cette horreur s'abatte sur nous dans le délai d'un siècle. Du moins, si nous nous abstenons d'ici là de nous faire sauter en miettes... Nous n'avons le choix qu'entre deux solutions : ou bien un certain nombre de totalitarismes nationaux, militarisés, ayant comme racine la terreur de la bombe atomique, et comme conséquence la destruction de la civilisation (ou, si la guerre est limitée, la perpétuation du militarisme) ; ou bien un seul totalitarisme supranational, suscité par le chaos social résultant du progrès technologique.

mercredi 6 juin 2012

Jane Eyre de Charlotte Brontë

Nombre de Pages: 805Ko
Auteur: Brontë Charlotte
Challenges: Big challenge n°38, Pal à 0, Prochaine lecture de sa Pal (choisie par miss bunny)

Mon avis:
Jane Eyre est un classique. J'ai longtemps été fâchée avec les classiques, la faute à l'école. Ils ont toujours été obligatoires et ce qui est obligatoire est forcément mauvais, car s'il était bon il n'aurait pas besoin d'être obligatoire, CQFD.
J'ai commencé la réhabilitation de ce genre avec Orgueil et préjugé de Jane Austen, continué avec Emma et donc voici mon troisième essai. Cela faisait longtemps que j'avais envie de lire. j'avais découvert l'histoire par le biais de zapping heureux sur le petit écran et par "L'affaire Jane Eyre" de Jasper Fforde. On y découvre des moments clés du roman et ce fut délicieux pour moi de voir ces évènements surgir au détour d'une ligne.
Il s'agit ici de suivre la vie d'une jeune femme désoeuvrée. Jane Eyre nous raconte sa vie de Gateshead à ... (Bah oui même si tout le monde connaît la fin , on ne sait jamais!).
J'ai aimé le caractère de cette héroïne. Elle est franche, entière, passionnée mais aussi réfléchie. Elle fait face à son destin avec courage et force. J'ai aimé sa relation avec M. Rochester. Les dialogues qu'ils ont tous les deux sont savoureux. J'aime ces récits où la passion des sentiments s'exprime par un regard, une pression des mains , un silence. Je trouve cette façon de faire délicieusement désuète! 
Jane Eyre nous interpelle, elle nous fait partager ses pensées, ses doutes. Elle nous fait découvrir cette société anglaise à la fois engoncée dans ses principes et étrangement libre. En effet les conditions sociales emprisonnent les individus mais ils peuvent également choisir leur destinée. 
Je connaissais le secret de Tohrnfield et M. Rochester, je connaissais aussi la fin du roman. C'est dommage car du coup je n'ai pas eut la tension de l'attente de la découverte. Et pourtant j'ai quand même eut des doutes ! Si jamais je ne connaissais pas la bonne fin!

En résumé; J'ignore si j'aime les classiques en tout cas celui-ci me plaît infiniment.

4ème de couverture:
Jane Eyre est orpheline. Jusqu'à l'âge de 10 ans elle est hébergée (plus qu'élevée) par une tante. Elle et ses enfants maltraitent Jane qui est finalement envoyée dans un pensionnat pour orphelins miteux. Jane y étudie pendant 6 ans puis y reste 2 ans comme enseignante. Quand les gens qu’elle aimait quittent l'école Jane décide de partir aussi. Elle trouve une place comme gouvernante d’une jeune fille française, pupille d'un certain M. Rochester. Comme il se doit ils tombent amoureux et décident de se marier.

La quête d'Ewilan tome 1: D'un monde à l'autre de Pierre Bottero

Nombre de Pages: 276
Auteur: Bottero Pierre
Editions: Rageot
Challenge: Big challenge n°78

Mon avis:
Camille est un jeune fille de quatorze ans vive et intelligente. Par un réflexe de survie elle va basculer dans un monde parallèle. Un monde magique et plein d'aventures mais menacé par les redoutables Ts'liches. Elle va devoir se lancer avec son amis Salim dans une quête qui la mènera de ce monde merveilleux à Paris.
J'ai découvert Bottero par hasard et je dois avouer que je ne me lasse pas de le lire. Son style particulièrement vivant nous emmène dans cette aventure.
Je me suis tout de suite attachée à Camille. Mon premier réflexe fut de me dire : "sacrée gamine". Et c'est peut être le plus gros défaut de ce récit c'est que les héros sont jeunes, terriblement jeunes, quatorze ans tout au plus. Du coup l'identification n'est pas évidente. Il faut préciser que Bottero n'a pas écrit son roman pour plaire à une veille rombière aigrie mais à une jeunesse fraîche et avide d'aventures. Et je pense , sans me tromper, que de jeunes adolescents peuvent sans mal se retrouver dans les personnages de Camille et Salim. Des personnages haut en couleur, avec beaucoup d'humour et d'esprit, (tout moi à leur âge! (Je ne supporterais aucune contradiction et nierait mordicus, même devant les preuves accablantes de mon état adolescent niaiseux). 
Les vieux et vielles comme moi pourront par contre trouver un écho du côté d'Edwin et d'Ellana. Des héros héroïques, (là encore tout moi!). Quel ne fut pas ma surprise de retrouver Ellana, (en fait après recherche le terme exacte est trouvé puisque le pacte des marchombres fut publié après!). 
L'histoire est assez classique. Bah oui, pour résumer un monde en danger , une prophétie et un héros qui déboule pile au bon moment. Ce qui est original c'est le traitement de la magie, l'univers parallèle et les créatures qui le peuple. Heureusement dans sa grande bonté Bottero nous as montré que certes ce monde est dangereux mais il recèle aussi de multiples sources d'émerveillement, (je ne sais pas vous mais moi je veux absolument un chuchoteur!).
La fin de ce premier tome donne l'eau à la bouche, surtout qu'il y a un peu de suspens à la fin du récit...

En résumé: C'est du Bottero, c'est beau et bon

4ème de couverture:
Quand Camille vit le poids lourd qui fonçait droit sur elle, elle se figea au milieu de la chaussée. Son irrépressible curiosité l'empêcha de fermer les yeux et elle n'eut pas le temps de crier... Non, elle se retrouva couchée à plat ventre dans une forêt inconnue plantée d'arbres immenses. Te voici donc, Ewilan. Nous t'avons longtemps cherchée, mes frères et moi, afin d'achever ce qui avait été commencé, mais tu étais introuvable...

lundi 4 juin 2012

Les anges déchus tome 2: Crescendo, de Becca Fitzpatrick

Nombre de pages: 377
Auteur: Fitzpatrick Becca
Editions: Du Masque
Lecture commune du 3 juins 2012

Mon avis:
Lors du 1er tome nous avions quitté Nora et Patch enfin réuni, nous les retrouvons deux mois plus tard, fin de la lune de miel. Dommage ce n'est pas un roman sur le bonheur angélique! Le prologue donne le ton. Il s'agit de la scène du meurtre du père de Nora. Le récit qui suit donne des informations, parfois contradictoires qui viennent éclairer ce prologue.
La grosse limite de l'ouvrage , (que j'ai bien aimé ceci dit), est que l'on voit tout du point de vue de Nora. Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle navigue en plein brouillard. Du coup même si on devine qu'il se passe des choses très importantes autour d'elle on reste aveugle, ou au moins borgne. La fin apporte des réponses mais aussi beaucoup de questions, j'ai pensé retenir ma respiration jusqu'à l'ouverture du troisième tome, (mais fausse bonne idée puisqu'il n'est pas en ma possession).
On retrouve donc Patch et Nora. Certains lecteurs avaient qualifié Nora de pleureuse ou autre petits noms équivalents. Mais je pense qu'ils ignoraient une donnée essentielle: A savoir que l'amour rend bête, très bête!! Et Nora ne déroge pas à la règle! Face à une déconvenue au lieu de réfléchir elle va prendre un ensemble de décisions les plus stupides les unes que les autres, un véritable festival. Il faut dire que Patch reste fidèle à lui-même, mystérieux . On retrouve aussi Vee, alors je suis peut être devenue plus tolérante mais elle est moins neuneu que dans le 1er tome.
De nouveaux personnages font leur apparition, (certains étaient déjà dans le 1er). Tout d'abord Marcie Millar... Comme je n'ai pas l'habitude de remplir mes chroniques de grossièreté je me contenterai de la qualifier de cruche, (à remplir et à vider, je sais ce n'est pas très subtil!!). Scott Parnell, un vieux camarades de maternelle de Nora. Il fait très pâle figure face à Patch. Mais j'ai quand même été un peu surprise par les révélations de fin de livre. Rixon, euh..... c'est un ange déchu! On le savait déjà, ami de Patch et là il devient le petit ami de... Là pareil la fin m'a laissé un peu sur le derrière! L'inspecteur Basso, quelqu'un pourrait me dire qui il est exactement! J'ai bien une petite idée mais je n'ose la formuler tellement je la trouve au choix: Banale, bancale ou simple!
Ce tome nous en apprends-t-il^plus sur les anges et les déchus? Pas grand chose encore, mais il faut dire que Nora n'est pas vraiment très curieuse sur le sujet. Elle a eut deux mois pour faire une thèse quand même! On apprend le nombre des déchus, ça fait peur!!! On apprend l'omniprésence des archanges, mais pas partout!! On en apprends un peu plus sur les habitudes de vie des Néphilims.

En résumé on en apprend suffisamment pour lire le tome 3!

Avis des autres participants à cette LC: Tousleslivres , Benjamin59, Dex, bea285, Arcaalea, nane42, Chtitepuce,Juliah (enVO),LesYeuxPlusGrosQueLeTemps,tweety805,Magyk,Azariel87 ,Melissee,helloudu59,Céline031 ,Emiiye,
Alcyone
4ème de couverture:
Nora aurait du deviner que sa vie était loin d'être parfaite. Même en entamant une relation avec Patch, son ange gardien (qui, malgré son nom, n'a rien d'angélique) et en survivant à un tentative de meurtre, les choses ne sont toujours pas au beau fixe. Patch prend du recul et Nora n'arrive pas à savoir si c'est pour son bien ou si ses intérêts se sont juste reportés sur son ennemi mortel : Marcie Millar. Sans oublier que Nora est hantée par des images de son père et elle devient obsédée par l'idée de découvrir ce qu'il s'est vraiment passé la nuit où il a quitté Portland pour ne jamais y revenir.

Plus Nora s'enfonce dans le mystère de la mort de son père, plus elle se demande si sa lignée Néphilim n'aurait pas quelque chose à voir avec tout ça. Expliquant aussi pourquoi elle semble plus en danger que n'importe quelle fille. Patch ne répondant pas à ses questions et se mettant dans son chemin, elle doit essayer de trouver les réponses par elle-même mais se reposant sur l'idée qu'elle a un ange gardien, elle prend de plus en plus de risques. Peut-elle vraiment compter sur Patch ou cache-t-il des secrets encore plus noirs que ce qu'elle peut l'imaginer ?

vendredi 1 juin 2012

L'âme de Buridan de Hubert Haddad

Nombre de pages:93
Auteur: Haddad Hubert
Editions vierge folle
challenge : un mot des titres.

Mon avis:
Le challenge "un mot des titres" initié par Calypso consiste à trouver des livres comportant un mot bien précis, ici le mot "âme". Le mois de mai fut pour moi un grand moment de farniente et je me suis donc réveillée au 1er juin sans avoir rien lu. Deux solutions s'imposent alors à moi, soit abandonner soit trouver un ouvrage moins long. J'ai donc opté pour la deuxième option. Ni une ni deux je me précipité sur le moteur de recherche de ma bibliothèque municipale (située juste en face de mon travail), et là un livre "âme" de 93 pages. Certes il n'y a pas de résumé mais je ne vais pas faire la fine bouche. 13 heures sonnent et me voilà me saisissant de l'ouvrage, la couverture vous la voyez au dessus et la 4ème de couverture la voici:
"En pays albigeois, dans la vallée de la Verse que dominent deux collines, Buridan hésite entre le château de Ferté-Moire et l'abbaye Saint-Flore, entre les plaisirs et le renoncement. Follement épris de Violentilla, il cherche conseil chez un ermite, bossu un peu sorcier qui encourage sa fantaisie de jeune faune.
Buridan se confronte alors à deux formes de tentation: d'un côté le seigneur de Ferté-Moire, prince désespéré qui tente à tout prix, et notamment par le subterfuge d'un étrange fantasmatoscope, d'amener à ses fins une épouse de glace. De l'autre, des moines perturbés dans leur méditation par l'extravagant Miétou, unique pensionnaire d'une proche maladrerie tenue par des nonnes...
L'histoire de Buridan, archange à la verge d'or, est une fable alerte, pleine de philosophie, de verve et d'humour, d'un priapisme éclatant."
Ah! Pour ceux qui ne l'aurait pas deviné il s'agit d'un livre érotique, mais pas que... mais quand même! 13H05, trop tard pour trouver un autre élu, je me jette donc à corps perdu dans ce petit ouvrage.
Il y a des scènes de luxure, un peu, beaucoup. Certaines sont crues mais la lecture , (même pour une coincée comme moi), fut plutôt agréable. Le personnage de Buridan est touchant de naïveté, d'innocence. Son amour pour Violentilla est attendrissant. On suit les efforts de séduction, les renoncements, les doutes. 
L'écriture de Hubert Haddad est vraiment très belle, très musicale. J'ai aimé me répéter des phrases juste pour en goûter la musicalité. Il a un certain don pour faire vivre ses personnages et son univers. 
La fin, enfin, m'a beaucoup touché, j'ai eut un petit serrement de gorge!

En résumé: Un livre étrange mais avec une véritable poésie