dimanche 20 mai 2012

La Belgariade tome 1, le pion blanc des présages de David Eddings

Nombre de pages : 348
Auteur: Eddings David
Editions: Pocket
Challenges: Big Challenge n°93, Challenge Fantasy, Challenge ABC

Mon avis:
J'avais déjà découvert cette saga pendant mon adolescence. A l'époque je choisissais mes livres sur leur couverture et les Eddings et Zimmer Bradley étaient illustrés par Siudmak. Et oui c'est pas bien de choisir un livre sur sa couverture mais je n'ai jamais été déçue par un livre avec pour couverture un Siudmak.
Emprunt à la bibliothèque à l'époque les Eddings ont rejoint MA bibliothèque. J'ai commencé ma relecture par l'histoire de Belgarath et Polgara. Donc en relisant le prologue ... souvenir souvenir.
Ce tome est le début de l'aventure de Garion. Qui est Garion? Un jeune garçon confié à la garde de Tante Pol, qui grandit à la ferme de Faldor en Sendarie. Il ignore tout de ses parents et de son histoire. Ce qui n'est pas notre cas, puisque le prologue est assez explicite.( Et puis ce n'est pas un policier le but n'est pas de deviner l'identité du coupable!). Pendant que Garion grandi le monde autour de lui connaît de grands bouleversements. Bouleversements qui vont finir par le toucher et en le poussant sur les routes remettre en cause son petit univers bien rangé. 
Après réflexion ce tome m'a un peu fait penser aux seigneurs des anneaux. Un groupe d'hommes autour d'un héros malgré lui qui doit accomplir sa destinée. Sauf qu'ici le héros est materné, (il a quinze ans quand même), qu'il ignore qui il est , ce qu'il doit faire et qui sont ses compagnons de route. Si vous avez déjà lu certaines des aventures de Belgarath on se rend vite compte qu'il y a des constantes notamment dans le choix de ses compagnons de route. 
Je suis une fan inconditionnelle de Belgarath, dans cet opus comme dans les autres. J'aime beaucoup sa tête de cochon, son humour, tout en fait. Par contre pour Polgara, j'ai toujours préféré chez elle sa période sauvageonne dans les arbres, pas coiffée et pas lavée, (difficile à croire!). On découvre aussi Stilk et Barak, deux boulets en amours mais princes tout de même, (C'est peut être l'une des caractéristiques qui me plaît le plus chez Eddings c'est que les personnages princiers sont un peu rustres!). Il y a un petit mystère autour de Barak, (en dehors de son côté balourd avec son épouse!)! 
C'est le début de l'aventure de Garion, (Polgara et Belgarath sont des croulants les histoires de ce genre ils en ont déjà vécu des tonnes!), il avance encore dans le brouillard à la fin de ce tome. 

En résume: Une superbe relecture qui allume mon esprit comme une guirlande de Noël!

4ème de couverture:
Et les Dieux créèrent l'homme, et chaque dieu choisit son peuple. Ah! Que le monde était jeune, que les mystères étaient limpides! Mais Torak, le dieu jaloux, vola l'Orbe d'Aldur, le joyau vivant façonné par l'aîné des dieux, et ce fut la guerre. Le félon fut châtié ; à Cthol Mishrak, la Cité de la Nuit, il dort toujours, d'un long sommeil hanté par la souffrance.
Le fleuve des siècles a passé sur les royaumes du Ponant. Les livres des présages ne parlent plus qu'aux initiés, mais ils sont formels : Torak va s'éveiller. Et justement l'Orbe disparaît pour la seconde fois. Que le maudit la trouve à son réveil et il établira son empire sur toutes choses.
Belgarath le sorcier parviendra-t-il à conjurer le sort? Dans cette partie d'échecs cosmique, il a réussi à préserver une pièce maîtresse : le dernier descendant des Gardiens de l'Orbe, désigné par les présages, mais qui n'est encore qu'un petit garçon jeté sur les routes par une venteuse nuit d'automne. Un simple pion, et si vulnérable...

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