Nombre de pages: 150
Auteur : Khadi Hane
Edition : Denoel
Emprunt Bibliothèque
Challenge :
Mon avis:
L'auteur nous raconte un bout de la vie de Khadija Cissé, malienne réfugiée à Paris. Nous la suivons sur quelques jours. Des jours de tension et de doute. En effet sa liaison avec un blanc a été découverte au pays et est loin de faire l'unanimité.
Tout au long des pages Khadija va nous parler de son enfance au Mali, marqué par la faim, la pauvreté et la tradition, son mariage forcé à 13 ans, sa répudiation alors qu'elle est enceinte.
Le récit commence à Paris, elle a 5 enfants. On connaît le père du premier et celui du dernier. L'identité du père des autres enfants viendra plus tard.
Vous me direz : Est-ce vraiment important? Pour moi oui. Le premier est le fruit de la tradition, l'enfant du mariage forcé contracté au Payes. A l'inverse le petit dernier a été voulu par Khadija. Il est le fruit de sa passion pour un homme blanc. Hélas ce dernier n'en veut pas, (pas de faux suspens on devine assez vite que cet homme est une ordure). Cependant cet enfant est quand même pour moi le symbole de la rébellion de Khadija face à la tradition.
Le récit est dur. Certains commentaires sur d'autres sites Internet ont parlé de stéréotypes. Il est vrai que l'auteur ne fait pas dans la dentelle. Les traits sont peut être grossis ou pas. Mais là n'est pas la question. Il ne s'agit pas d'une description du Mali, mais de l'histoire d'UNE femme malienne.
Même si je ne suis pas malienne, ni mère célibataire, ni amoureuse d'un salaud, ni affamée, je me suis identifiée à Khadija. Tout simplement parce qu'elle se rebelle contre la bienséance, elle veut exister malgré sa famille, malgré sa communauté. Je l'ai trouvée digne, malgré la poisse accrochée à ses basques.
J'ai eut l'impression d'un immense gâchis ! Et pourtant il me semblait inévitable !!!
En résumé : Un récit âpre, court et qui rappelle que briser ses chaînes est loin d'être évident!
4ème de couverture:
Gratteurs d'écailles dans une poissonnerie, vendeurs ambulants de montres de pacotille ou de statuettes en bois, journaliers payés au noir pour décharger des sacs d'un camion, hommes à tout faire d'un commerçant pakistanais qui revendait des pots de crème à l'hydroquinone censés procurer aux nègres l'éclat d'une peau blanche, la leur ne faisant plus l'affaire. Sur le marché Dejean, on trouvait de tout...
Née au Mali, Khadîja élève seule quatre enfants à Paris, dans le quartier de Château-Rouge. Pétrie de double culture, musulmane mais le doute chevillé au corps, elle se retrouve exclue de sa communauté du fait de sa liaison avec Jacques, le père de son fils métis.
Cercle après cercle, depuis ses voisines maliennes jusqu'aux patriarches du foyer Sonacotra et à ses propres enfants, Khadîja passe en jugement. Mais cette absurde comparution, où Africains et Européens rivalisent dans la bêtise et l'injustice, réveille en elle une force et un humour inattendus.
Tableau intense de Château-Rouge, Des fourmis dans la bouche est porté par une écriture inventive au ton très singulier, fondée sur la double appartenance. Un roman qui dit la difficile liberté d'une femme africaine en France.
L'auteur nous raconte un bout de la vie de Khadija Cissé, malienne réfugiée à Paris. Nous la suivons sur quelques jours. Des jours de tension et de doute. En effet sa liaison avec un blanc a été découverte au pays et est loin de faire l'unanimité.
Tout au long des pages Khadija va nous parler de son enfance au Mali, marqué par la faim, la pauvreté et la tradition, son mariage forcé à 13 ans, sa répudiation alors qu'elle est enceinte.
Le récit commence à Paris, elle a 5 enfants. On connaît le père du premier et celui du dernier. L'identité du père des autres enfants viendra plus tard.
Vous me direz : Est-ce vraiment important? Pour moi oui. Le premier est le fruit de la tradition, l'enfant du mariage forcé contracté au Payes. A l'inverse le petit dernier a été voulu par Khadija. Il est le fruit de sa passion pour un homme blanc. Hélas ce dernier n'en veut pas, (pas de faux suspens on devine assez vite que cet homme est une ordure). Cependant cet enfant est quand même pour moi le symbole de la rébellion de Khadija face à la tradition.
Le récit est dur. Certains commentaires sur d'autres sites Internet ont parlé de stéréotypes. Il est vrai que l'auteur ne fait pas dans la dentelle. Les traits sont peut être grossis ou pas. Mais là n'est pas la question. Il ne s'agit pas d'une description du Mali, mais de l'histoire d'UNE femme malienne.
Même si je ne suis pas malienne, ni mère célibataire, ni amoureuse d'un salaud, ni affamée, je me suis identifiée à Khadija. Tout simplement parce qu'elle se rebelle contre la bienséance, elle veut exister malgré sa famille, malgré sa communauté. Je l'ai trouvée digne, malgré la poisse accrochée à ses basques.
J'ai eut l'impression d'un immense gâchis ! Et pourtant il me semblait inévitable !!!
En résumé : Un récit âpre, court et qui rappelle que briser ses chaînes est loin d'être évident!
4ème de couverture:
Gratteurs d'écailles dans une poissonnerie, vendeurs ambulants de montres de pacotille ou de statuettes en bois, journaliers payés au noir pour décharger des sacs d'un camion, hommes à tout faire d'un commerçant pakistanais qui revendait des pots de crème à l'hydroquinone censés procurer aux nègres l'éclat d'une peau blanche, la leur ne faisant plus l'affaire. Sur le marché Dejean, on trouvait de tout...
Née au Mali, Khadîja élève seule quatre enfants à Paris, dans le quartier de Château-Rouge. Pétrie de double culture, musulmane mais le doute chevillé au corps, elle se retrouve exclue de sa communauté du fait de sa liaison avec Jacques, le père de son fils métis.
Cercle après cercle, depuis ses voisines maliennes jusqu'aux patriarches du foyer Sonacotra et à ses propres enfants, Khadîja passe en jugement. Mais cette absurde comparution, où Africains et Européens rivalisent dans la bêtise et l'injustice, réveille en elle une force et un humour inattendus.
Tableau intense de Château-Rouge, Des fourmis dans la bouche est porté par une écriture inventive au ton très singulier, fondée sur la double appartenance. Un roman qui dit la difficile liberté d'une femme africaine en France.
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