284 pages
4ème de couverture:
"Chemins du pays de l'Artois, à l'extrême automne, fauves et odorants comme des bêtes, sentiers pourrissants sous la pluie de novembre, grandes chevauchées de nuages, rumeurs du ciel, eaux mortes!"
Pour fuir le désespoir, l'hypocrisie et la misère, Mouchette, révoltée mystique, s'est jetée dans le vice et la violence avant de devenir la meurtrière de son amant. Sa rencontre avec l'abbé Donissan, bourreau d'ascétisme et humble vicaire hanté par la présence charnelle du démon, va sceller les destinées de ces deux âmes surnaturellement liées dans le combat furieux du bien et du mal.
Mon avis:
Il y a peu de livres que je n'aime pas, celui-ci en fait partie. J'ai tendance à croire que lorsque le plaisir de lire n'est pas là, la cause est de mon fait et non celui du livre. Une rencontre manquée en somme.
Ici je n'ai pas aimé le style de l'auteur d'abord. Je l'ai trouvé vieillot, lourd. Ma lecture fut laborieuse, difficile.
L'histoire ne m'a pas accrochée non plus. Je n'ai pas retrouvé l'attrait de la 4ème de couverture. L'idée était séduisante. Cette rencontre entre deux caractères s'affrontant pour le bien et le mal. Deux destinées liées et opposées. En fait la rencontre est épisodique. Certes, elle change la vie de Mouchette mais un peu trop rapidement pour moi. Quand à la vie de Donissan, j'en attends encore le récit ...
Les personnages sont fadasses. Je n'ai pas réussi à déterminer si Germaine (alias Mouchette) est une jeune fille naïve, pétrie de fausses espérances, une folle ou une créature douée d'intelligence et vouée au Mal. Je trouve que l'auteur n'a pas assez creusé le personnage. On la décrit comme se vautrant dans le vice (deux amants on est loin des catins de Babylone!!!), la violence (elle tut par accident son amant , plus par un réflexe d'autodéfense que de sang froid).
Pour l'abbé Donissan mon jugement est encore plus sévère. L'entendre qualifier de "saint" toutes les trois lignes m'a quelque peu horripilée. Ses questionnements métaphysiques, ses monologues-dialogues avec les autres personnages, la façon dont le perçoivent les autres me sont rester incompréhensibles. Je n'ai pas perçu en quoi il était "saint", son traumatisme, son don, sa mission.
En résumé: J'ai lu ce livre en me disant qu'il fallait que je m'accroche, que ça allait prendre, puis au bout du compte, je me suis dit "plus que 50 pages, autant le finir".
4ème de couverture:
"Chemins du pays de l'Artois, à l'extrême automne, fauves et odorants comme des bêtes, sentiers pourrissants sous la pluie de novembre, grandes chevauchées de nuages, rumeurs du ciel, eaux mortes!"
Pour fuir le désespoir, l'hypocrisie et la misère, Mouchette, révoltée mystique, s'est jetée dans le vice et la violence avant de devenir la meurtrière de son amant. Sa rencontre avec l'abbé Donissan, bourreau d'ascétisme et humble vicaire hanté par la présence charnelle du démon, va sceller les destinées de ces deux âmes surnaturellement liées dans le combat furieux du bien et du mal.
Mon avis:
Il y a peu de livres que je n'aime pas, celui-ci en fait partie. J'ai tendance à croire que lorsque le plaisir de lire n'est pas là, la cause est de mon fait et non celui du livre. Une rencontre manquée en somme.
Ici je n'ai pas aimé le style de l'auteur d'abord. Je l'ai trouvé vieillot, lourd. Ma lecture fut laborieuse, difficile.
L'histoire ne m'a pas accrochée non plus. Je n'ai pas retrouvé l'attrait de la 4ème de couverture. L'idée était séduisante. Cette rencontre entre deux caractères s'affrontant pour le bien et le mal. Deux destinées liées et opposées. En fait la rencontre est épisodique. Certes, elle change la vie de Mouchette mais un peu trop rapidement pour moi. Quand à la vie de Donissan, j'en attends encore le récit ...
Les personnages sont fadasses. Je n'ai pas réussi à déterminer si Germaine (alias Mouchette) est une jeune fille naïve, pétrie de fausses espérances, une folle ou une créature douée d'intelligence et vouée au Mal. Je trouve que l'auteur n'a pas assez creusé le personnage. On la décrit comme se vautrant dans le vice (deux amants on est loin des catins de Babylone!!!), la violence (elle tut par accident son amant , plus par un réflexe d'autodéfense que de sang froid).
Pour l'abbé Donissan mon jugement est encore plus sévère. L'entendre qualifier de "saint" toutes les trois lignes m'a quelque peu horripilée. Ses questionnements métaphysiques, ses monologues-dialogues avec les autres personnages, la façon dont le perçoivent les autres me sont rester incompréhensibles. Je n'ai pas perçu en quoi il était "saint", son traumatisme, son don, sa mission.
En résumé: J'ai lu ce livre en me disant qu'il fallait que je m'accroche, que ça allait prendre, puis au bout du compte, je me suis dit "plus que 50 pages, autant le finir".
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