335 pages
4ème de couverture :
Le corps d'un petit garçon était couché dans la neige lorsque la voiture d'Erlendur est arrivée au pied de l'immeuble de banlieue, en cette fin d'après-midi glaciale de Reykjavik. Il avait douze ans, rêvait de forêts, ses parents avaient divorcé et sa mère venait de Thaïlande, son grand frère avait du mal à accepter un pays aussi froid.
Le commissaire Erlendur et son équipe n'ont aucun indice et vont explorer tous les préjugés qu'éveille la présence croissante d'émigrés dans une société fermée. Erlendur est pressé de voir cette enquête aboutir, il néglige ses autres affaires, bouscule cette femme qui pleure au téléphone et manque de philosophie lorsque ses enfants s'obstinent à exiger de lui des explications sur sa vie qu'il n'a aucune envie de donner. La résolution surprenante de ce crime ne sortira pas Erlendur de son pessimisme sur ses contemporains.
Mon avis:
Un livre au rythme lent mais pourtant je ne me suis pas ennuyée une seule page. Tout est dans la subtilité, la finesse. Les enquêtes s'entremêlent avec la vie des protagonistes. Pas de coup de génie, de rebondissements abracadabrantesque, il s'agit d'un récit réaliste, une chronique de la vie quotidienne de la police islandaise.
J'ai aimé la description de cette société où il n'y a pas de nom de famille, où tout est à échelle réduite mais où pourtant sévit un individualisme froid et une intolérance basique.
Erlendur est un personnage complexe travaillé par son passé et son présent. J'ai aimé sa relation aux autres. Ses coéquipiers ne sont pas en reste. On les retrouve aussi dans leur intimité. Indiridason fait de ses personnages des êtres complets où chaque parcelle de vie est l'ensemble d'un puzzle.
Au premier abord il ne s'agit pas d'un livre que j'aurais lu et quelle erreur!! Une très belle surprise!
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