vendredi 2 novembre 2012

Le livre perdu des sortilèges de Deborah Harkness

Nombre de pages: 833
Auteur: Harkness Deborah
Editeur: Le Livre de Poche
Genre: Fantastique
Challenges: Pal à 0, Big Challenge n°94

Mon avis:
Quelle belle découverte! Plus de 800 pages de pur bonheur. Cette histoire est vraiment prenante.
Diana Bishop est une jeune historienne de talent et une sorcière qui se nie. Elle va par mégarde mettre sur la main sur un mystérieux manuscrit et déclencher une suite d'évènements qui vont remettre en cause l'ordre du monde. Entre prophétie et choix personnels le destin de Diana s'écrit
Je ne me suis pas ennuyée une minute lors de ma lecture. Même si ici les vampires ne correspondent pas à l'image folklorique , j'ai adhéré aux idées de l'auteur, les trouvant tout à fait plausible . De la magie, du danger , de la romance, de l'alchimie (deux livres de suite c'est peut être un signe!), du mystère.
On voyage de l'Angleterre (Oxford) à une bourgade des Etats-unis (Madison) en passant par la France (Châteaux médiévaux). Le cadre est magique et les personnages tout autant.
J'ai apprécié le personnage de Diana, à la fois femme forte et fragile. Pleine de confiance et de doute. Elle est intelligente, obstinée mais aussi passionnée et sensible.
Matthiew, vampire de son état, est un être à part. Il tient autant du loup que du vampire. Toutes les références aux côté animal du fonctionnement des vampires est assez réjouissant.
C'est un premier tome. Il fixe donc l'univers de l'auteur. Un monde peuplée de quatre types de créatures, les humains, les sorciers, les démons, les vampires. Ils existent des règles, des rites , des traditions. Diana Bishop se passionne pour l'histoire des sciences et l'Alchimie. On découvre ici beaucoup de principes alchimiques, c'est obscure et ouvre de nombreuses voies à des interprétations. Je ne m'étendrai pas dessus car risque de spoile, mais petit à petit on a l'impression que ce qui a été écrit il y a des siècles sur la pierre philosophale ne parle pas forcément d'un caillou (j'en ai déjà trop dit, honte à moi!).
Cette histoire est également peuplée de méchants. Des vrais, bien sadiques, bien cruels, bien haïssables. En bref des méchants comme je les aime. 
Il y a aussi un peu de légèreté dans ce tome. Les dangers sont partout mais il y a de l'humour. Entre les relations entre Matthew et Diana, quelques répliques de Marcus, la maison des Bishop... Quelques bons moments.
Ça se lit vraiment vite. Je me répète mais je l'ai dévoré avec une sensation de manque à la fin et une furieuse envie d'acheter la suite. Le style de l'auteur est trépidant. Elle alterne les chapitres où Diana et la narratrice avec ceux où le narrateur est totalement extérieur à l'histoire. Du coup on a à la fois les sentiments de l'héroïne et ce qui se passe lorsqu'elle n'est pas là ou pas en état. On évite donc le problème des récits à la première personne qui peuvent laisser dans l'ombre des pans entiers de l'histoire.
J'ai aimé la vision de l'alchimie et des créatures de l'auteur. Tout son univers est bien ficelé. Même l'explication sur les mythes des vampires. A la fin de ce premier tome toute l'histoire prend une autre dimension que la simple poursuite d'un manuscrit enchanté.

4ème de couverture:
Diana Bishop est la dernière d'une longue lignée de sorcières, mais elle a renoncé depuis longtemps à son héritage familial pour privilégier ses recherches universitaires, une vie simple et ordinaire. Jusqu'au jour où elle emprunte un manuscrit alchimique : L'Ashmole 782. Elle ignore alors qu'elle vient de réveiller un ancien et terrible secret, et que tous - démons, sorcières et vampires - le convoitent ardemment. Parmi eux, Matthew Clairmont, un vampire aussi redoutable qu'énigmatique. Un tueur, lui a-t-on dit. Diana se retrouve très vite au coeur de la tourmente, entre un manuscrit maudit et un amour impossible.

3 commentaires:

  1. Voilà qui donne envie. On en parle pas mal sur la blogosphère, à juste titre apparemment!

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  2. Autant j'ai apprécié certains passages de ce livre, les trouvailles, l'histoire, l'Histoire, autant j'y ai trouvé quelques longueurs qui m'ont vraiment saturées....

    Biz, nanet

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  3. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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