Auteur: Barjavel René
Editions: Folio
Challenge: Les chefs d'oeuvre de la SFFF
Mon avis:
J'avais déjà lu ce roman il y a longtemps et j'en gardais un vague souvenir, en fait après relecture très vague. Ce récit date de 1943.
En 2052 les avancées scientifiques ont été telles que partout les machines sont indispensables. Mais une catastrophe mystérieuse prive cette humanité de tout avenir!
La vision de Barjavel de l'avenir est à la fois amusante et troublante. Il est un homme de son siècle. Les femmes y sont épouses, mères ou légères... Mais surtout elles sont faibles et soumises. La figure du Pater Familias est omniprésente. François Deschamps, le héros, en est l'expression ultime. Fort, un roc, autoritaire qui prends les décisions et les imposent à tous! La fée électricité est omniprésente, les voitures, la domotique, le traitement des maladies. Barjavel est quelque part visionnaire. Aujourd'hui l'électricité est partout... Et souvent je me demande ce qu'il se passerait en cas de coupure générale et durable.
Par contre on est encore loin de la génération quasi spontanée pour les aliments. Cet aspect ne m'avait pas marqué à l'époque. Par contre le traitement des morts étaient resté gravé. Après relecture je me suis rendue compte que le livre était emprunt de mysticisme. De la part des personnages, (le rassemblement autour de la Tour Eiffel), à la fin avec une approche biblique de l'histoire.
J'avais trouvé à l'époque des similitudes entre ce livre et Le Fléau de Stephen King. Même s'ils sont différents il y a pour moi une même impulsion. La science qui entraîne le déclin de l'humanité. L'homme providentiel qui se pose en chef , (dans le sens père de famille), la religion , le bien et le mal.
Gros bémol, la morale de la fin, François en refusant toute contradiction, tout progrès apparaît comme un tyran. Les décisions prises au nom de l'intérêt général bafoue les intérêts, les libertés individuelles.
En résumé: C'était sans doute un livre révolutionnaire pour l'époque. Je peux lui reconnaître ce mérite mais certaines idées m'ont fait sourire, (par leur ridicule!), et pourtant j'ai eut du plaisir à le lire!
4ème de couverture:
Paris 2052; dans une France où la Ville prospère , où le Progrès de l'homme éclate, où l'électricité, devenue indispensable, a même remplacé l'agriculture, tout semble possible et l'Homme n'a même plus peur de la mort. Pourtant, après une formidable panne électrique, la ville est brusquement plongée dans le chaos.
Un panique effroyable prend les Parisiens, laissant les hommes en proie à leurs instincts les plus primaires: égoïsme, folie, pillages, tuerie, barbarie...
En 2052 les avancées scientifiques ont été telles que partout les machines sont indispensables. Mais une catastrophe mystérieuse prive cette humanité de tout avenir!
La vision de Barjavel de l'avenir est à la fois amusante et troublante. Il est un homme de son siècle. Les femmes y sont épouses, mères ou légères... Mais surtout elles sont faibles et soumises. La figure du Pater Familias est omniprésente. François Deschamps, le héros, en est l'expression ultime. Fort, un roc, autoritaire qui prends les décisions et les imposent à tous! La fée électricité est omniprésente, les voitures, la domotique, le traitement des maladies. Barjavel est quelque part visionnaire. Aujourd'hui l'électricité est partout... Et souvent je me demande ce qu'il se passerait en cas de coupure générale et durable.
Par contre on est encore loin de la génération quasi spontanée pour les aliments. Cet aspect ne m'avait pas marqué à l'époque. Par contre le traitement des morts étaient resté gravé. Après relecture je me suis rendue compte que le livre était emprunt de mysticisme. De la part des personnages, (le rassemblement autour de la Tour Eiffel), à la fin avec une approche biblique de l'histoire.
J'avais trouvé à l'époque des similitudes entre ce livre et Le Fléau de Stephen King. Même s'ils sont différents il y a pour moi une même impulsion. La science qui entraîne le déclin de l'humanité. L'homme providentiel qui se pose en chef , (dans le sens père de famille), la religion , le bien et le mal.
Gros bémol, la morale de la fin, François en refusant toute contradiction, tout progrès apparaît comme un tyran. Les décisions prises au nom de l'intérêt général bafoue les intérêts, les libertés individuelles.
En résumé: C'était sans doute un livre révolutionnaire pour l'époque. Je peux lui reconnaître ce mérite mais certaines idées m'ont fait sourire, (par leur ridicule!), et pourtant j'ai eut du plaisir à le lire!
4ème de couverture:
Paris 2052; dans une France où la Ville prospère , où le Progrès de l'homme éclate, où l'électricité, devenue indispensable, a même remplacé l'agriculture, tout semble possible et l'Homme n'a même plus peur de la mort. Pourtant, après une formidable panne électrique, la ville est brusquement plongée dans le chaos.
Un panique effroyable prend les Parisiens, laissant les hommes en proie à leurs instincts les plus primaires: égoïsme, folie, pillages, tuerie, barbarie...
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