Nombre de pages: 127
Auteur: Pol Emmanuelle
Editions: Finitude
Challenge
Mon avis:
La narratrice, à la veille de la quarantaine, se découvre un attrait pour les hommes d'un âge avancé. D'abord maladroite dans sa recherche de partenaire elle finit au détour d'un cours de peinture par tomber sur l'amant idéal. Il est artiste, marié et gourmand. Commence alors leur aventure.
Emmanuelle Pol a une façon très subtil de décrire les rapports humains. Du coup la crudité avec laquelle elle parle de la relation sexuelle est d'autant plus marquante. Plus qu'une simple histoire de coucherie il s'agit ici du chemin initiatique d'une femme qui par son attrait pour le 3ème âge se découvre.
On voit évoluer la relation amoureuse de son éclosion à son déclin. Et très vite on se rends compte que la narratrice a été attiré par un amant fantasmé plus que par l'homme réel. Cette description ne vaut pas que pour une relation entre une jeune donzelle et un vieil homme mais quelque part pour toutes les passions amoureuses. Elle a d'abord été attirée par une idée d'amant. Dans le cadre intime de l'atelier leur relation s'épanouit, mais à l'intimité des corps s'oppose la distance des âmes. Quand par un instinct de possession l'artiste veut faire entrer sa maîtresse dans la sphère public, le fantasme s'érode. La relation s'achemine vers le dégoût et la haine.
En parallèle on sent la narratrice évoluée, s'ouvrir à une autre spiritualité. Elle n'est plus la mère, l'épouse, elle redevient femme et individu. Le fait que son amant soit un artiste la pousse à exprimer ses talents d'écriture.
Je me suis demandée s'il s'agissait d'une autobiographie. Parce que oui je suis surprise de voir des jeunettes avec des hommes mûrs, et que , mon mauvais fond me pousse à préjuger de sombres motifs à cette situation. Pour autant le roman ne pas convaincue que j'avais tort, bon j'ai mis un peu d'eau dans mon vin. Il est difficile de voir un attrait pour d'autre dans ce qui ne nous plaît pas.
4ème de couverture:
Mi-horrifiée, mi-troublée, une séduisante jeune femme hésite à s'avouer son attirance pour les hommes âgés. Leurs rides, leurs chairs fatiguées la bouleversent et, surtout, la tentent. Elle décide alors de jeter son dévolu sur un célèbre sculpteur septuagénaire rencontré aux Beaux-Arts. C'est une passion immédiate, intellectuelle, physique, qui fait vaciller ses certitudes de jeune femme émancipée. Elle se découvre objet sous les doigts du vieil homme autoritaire, consentante, étonnamment soumise.
La narratrice, à la veille de la quarantaine, se découvre un attrait pour les hommes d'un âge avancé. D'abord maladroite dans sa recherche de partenaire elle finit au détour d'un cours de peinture par tomber sur l'amant idéal. Il est artiste, marié et gourmand. Commence alors leur aventure.
Emmanuelle Pol a une façon très subtil de décrire les rapports humains. Du coup la crudité avec laquelle elle parle de la relation sexuelle est d'autant plus marquante. Plus qu'une simple histoire de coucherie il s'agit ici du chemin initiatique d'une femme qui par son attrait pour le 3ème âge se découvre.
On voit évoluer la relation amoureuse de son éclosion à son déclin. Et très vite on se rends compte que la narratrice a été attiré par un amant fantasmé plus que par l'homme réel. Cette description ne vaut pas que pour une relation entre une jeune donzelle et un vieil homme mais quelque part pour toutes les passions amoureuses. Elle a d'abord été attirée par une idée d'amant. Dans le cadre intime de l'atelier leur relation s'épanouit, mais à l'intimité des corps s'oppose la distance des âmes. Quand par un instinct de possession l'artiste veut faire entrer sa maîtresse dans la sphère public, le fantasme s'érode. La relation s'achemine vers le dégoût et la haine.
En parallèle on sent la narratrice évoluée, s'ouvrir à une autre spiritualité. Elle n'est plus la mère, l'épouse, elle redevient femme et individu. Le fait que son amant soit un artiste la pousse à exprimer ses talents d'écriture.
Je me suis demandée s'il s'agissait d'une autobiographie. Parce que oui je suis surprise de voir des jeunettes avec des hommes mûrs, et que , mon mauvais fond me pousse à préjuger de sombres motifs à cette situation. Pour autant le roman ne pas convaincue que j'avais tort, bon j'ai mis un peu d'eau dans mon vin. Il est difficile de voir un attrait pour d'autre dans ce qui ne nous plaît pas.
4ème de couverture:
Mi-horrifiée, mi-troublée, une séduisante jeune femme hésite à s'avouer son attirance pour les hommes âgés. Leurs rides, leurs chairs fatiguées la bouleversent et, surtout, la tentent. Elle décide alors de jeter son dévolu sur un célèbre sculpteur septuagénaire rencontré aux Beaux-Arts. C'est une passion immédiate, intellectuelle, physique, qui fait vaciller ses certitudes de jeune femme émancipée. Elle se découvre objet sous les doigts du vieil homme autoritaire, consentante, étonnamment soumise.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire