vendredi 20 avril 2012

1984 de George Orwell

Nombre de pages: 391
Auteur: Orwell George
Editions: Folio
Challenges: A vos nombres, Chefs d'oeuvre de la SFFF

Mon avis:
Winston Smith vit à Londres en 1984 sous le regard de Big Brother. Il travaille au ministère de la Vérité, est marié avec une femme qu'il n'a pas vu depuis 10 ans et il commets le pire des crimes. Il pense, il réfléchit, il remets en cause les principes de l'Angsoc.
Ce livre est terrifiant. Pas par les effets spéciaux, la technologie avancée, mais par sa banalité. C'est réaliste, horriblement réaliste. Orwell a été marqué par le nazisme, le fascisme, le communiste. Ça se sent! il pousse la réflexion jusqu'au bout. Les personnages évoluent dans un État totalitaire, qui gouverne tout. Ce système fonctionne pour le système sans autre but que le fonctionnement du système. On aimerait se dire que c'est impossible. Que ce genre de choses dans la vraie vie ne se produira jamais et pourtant... En refermant le livre on guette les premiers signes de cette aliénation de l'individu.
Winston Smith, le personnage principal est tout sauf un héros, il n'est pas beau, ni courageux, ni particulièrement intelligent. En fait après réflexion, il est nous. Et sa destinée ne laisse que peu d'espoir!
Le style d'Orwell est sobre. Il n'en rajoute pas et son récit en est d'autant plus fort!
J'avais déjà lu 1984, dans mes jeunes années, et après un certain temps la seule chose que l'on retient c'est Big Brother, cette menace imperceptible omnisciente, omniprésente, omnipotente.

En résumé: Un livre puissant, tout en finesse , qui dénonce le totalitarisme, la négation de l'individu . Mais un livre pessimiste qui ne laisse aucun espoir la question n'est pas Est-ce possible?, mais Quand cela aura t'il lieu?

4ème de couverture:
De tous les carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. Il y en avait un sur le mur d'en face.

BIG BROTHER VOUS REGARDE, répétait la légende, tandis que le regard des yeux noirs pénétrait les yeux de WINSTON... Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme une flèche, dans un vol courbe. C'était une patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres des gens.

Mais les patrouilles n'avaient pas d'importance.
Seule comptait la Police de la Pensée.

1 commentaire:

  1. je comprends qu'il faille le lire car l'univers dépeint par l'auteur est vraiment bien travaillé mais en dehors de ça je n'ai pas été particulièrement emballée.. je trouve qu'il manque quelque chose

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