344 pages
4ème de couverture:
Dans la grande tradition du roman sudiste, dénonçant l'oppression raciale et sexuelle dont étaient victimes les femmes noires, la Couleur pourpre fait date. Le livre raconte l'histoire de Célie et Nettie, deux soeurs, séparées à l'adolescence mais liées par un amour indéfectible que ne terniront pas les brimades et le mépris, les guerres et l'absence.
Célie, mariée enfant à un homme violent, ne reçoit pas les lettres que lui adresse Nettie, devenue missionnaire en Afrique, car son mari les subtilise. Ignorant l'adresse de sa soeur, elle-même envoie ses lettres au bon Dieu. Une correspondance qui sauvera deux femmes du désespoir ...
Ayant découvert l'amour dans les bras d'une amie de son mari, Célie parviendra-t-elle à se libérer de sa tragique condition?
C'est tout le sujet de ce roman poignant, mais d'où l'humour n'est pas absent et qui fit assez sensation à sa parution pour obtenir les deux principaux prix littéraires américains, le Pulitzer et l'American Book Award, en 1983. Puis être ensuite porté à l'écran par Steven Spielberg avec le retentissement que l'on sait.
Mon avis:
J'ai lu ce livre dans le cadre des challenges ABC 2012 et Choisir la prochaine lecture de sa Pal (choix de Crazyprof) sur Livraddict.
Déjà un petit merci à Crazyprof, la couleur pourpre fait partie de ces nombreux livres que je possède, que je veux lire mais qui passent toujours après une foule d'ouvrage plus racoleur. Pourtant je devrais savoir que ces livres d'aspect plus humbles sont des petites pépites.
Et ce livre ne déroge pas à la règle , ce fut une merveilleuse découverte.
Il évoque des choses dures avec beaucoup de sensibilité et d'humour. Ce fut une bouffée d'espoir, de bonheur. Ces non échanges épistolaires nous font partagés l'intimité de deux femmes très différentes. Elles sont toutes les deux confrontées à la violence du monde et chacune réagit à sa manière.
Célie, qui apparaît comme une victime, plie mais ne rompt pas. Au fil des années elle s'affirme, s'impose, s'oppose. Gravite autour d'elle une multitude de personnages qui évoluent, changent. J'ai beaucoup aimé sa façon de rester debout face à l'adversité, sa simplicité, son manque de rancune.
Néttie se rebelle. Elle n'accepte pas de se soumettre aux hommes. Son départ en tant que missionnaire l'amène à se battre contre les préjugés. Elle devient femme et mère.
J'ai aimé l'univers de ces deux femmes. C'est étrange car il ne s'agit pas de mondes où tout est beau tout est rose. On y trouve de la violence, de la bêtise, du racisme, du sexisme et pourtant ... Au milieu de toute cette intolérance, les gens, les femmes s'affirment. Elles assument leur sexualité, on se quitte , on se trompe.
En résumé: Un livre comme un caramel. Il nous parle de choses dures mais avec une douceur et un humour qui m'ont fais sourire et espérer.
4ème de couverture:
Dans la grande tradition du roman sudiste, dénonçant l'oppression raciale et sexuelle dont étaient victimes les femmes noires, la Couleur pourpre fait date. Le livre raconte l'histoire de Célie et Nettie, deux soeurs, séparées à l'adolescence mais liées par un amour indéfectible que ne terniront pas les brimades et le mépris, les guerres et l'absence.
Célie, mariée enfant à un homme violent, ne reçoit pas les lettres que lui adresse Nettie, devenue missionnaire en Afrique, car son mari les subtilise. Ignorant l'adresse de sa soeur, elle-même envoie ses lettres au bon Dieu. Une correspondance qui sauvera deux femmes du désespoir ...
Ayant découvert l'amour dans les bras d'une amie de son mari, Célie parviendra-t-elle à se libérer de sa tragique condition?
C'est tout le sujet de ce roman poignant, mais d'où l'humour n'est pas absent et qui fit assez sensation à sa parution pour obtenir les deux principaux prix littéraires américains, le Pulitzer et l'American Book Award, en 1983. Puis être ensuite porté à l'écran par Steven Spielberg avec le retentissement que l'on sait.
Mon avis:
J'ai lu ce livre dans le cadre des challenges ABC 2012 et Choisir la prochaine lecture de sa Pal (choix de Crazyprof) sur Livraddict.
Déjà un petit merci à Crazyprof, la couleur pourpre fait partie de ces nombreux livres que je possède, que je veux lire mais qui passent toujours après une foule d'ouvrage plus racoleur. Pourtant je devrais savoir que ces livres d'aspect plus humbles sont des petites pépites.
Et ce livre ne déroge pas à la règle , ce fut une merveilleuse découverte.
Il évoque des choses dures avec beaucoup de sensibilité et d'humour. Ce fut une bouffée d'espoir, de bonheur. Ces non échanges épistolaires nous font partagés l'intimité de deux femmes très différentes. Elles sont toutes les deux confrontées à la violence du monde et chacune réagit à sa manière.
Célie, qui apparaît comme une victime, plie mais ne rompt pas. Au fil des années elle s'affirme, s'impose, s'oppose. Gravite autour d'elle une multitude de personnages qui évoluent, changent. J'ai beaucoup aimé sa façon de rester debout face à l'adversité, sa simplicité, son manque de rancune.
Néttie se rebelle. Elle n'accepte pas de se soumettre aux hommes. Son départ en tant que missionnaire l'amène à se battre contre les préjugés. Elle devient femme et mère.
J'ai aimé l'univers de ces deux femmes. C'est étrange car il ne s'agit pas de mondes où tout est beau tout est rose. On y trouve de la violence, de la bêtise, du racisme, du sexisme et pourtant ... Au milieu de toute cette intolérance, les gens, les femmes s'affirment. Elles assument leur sexualité, on se quitte , on se trompe.
En résumé: Un livre comme un caramel. Il nous parle de choses dures mais avec une douceur et un humour qui m'ont fais sourire et espérer.
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